En tant que principale organisation intergouvernementale dans le domaine de la migration, l’OIM travaille avec les États et la société civile pour assister et protéger les migrants dans le besoin.

Dans le cadre d’une stratégie globale de gestion des migrations, plus de 330 000 migrants (migrants en situation irrégulière ou bloqués, demandeurs d’asile déboutés, victimes de la traite, mineurs non accompagnés) ont bénéficié de l’assistance au retour volontaire et à la réintégration de l’OIM depuis l’an 2000, mis à part les déplacements causés par des situations d’urgence (conflits ou catastrophes naturelles). En Afrique de l’Ouest et du Centre, plus de 3 000 migrants ont bénéficié d’une assistance en 2013. L’OIM fournit une assistance technique pour lutter contre la traite des personnes et assister les migrants vulnérables.

Assistance directe aux migrants

Grâce aux programmes d’assistance au retour volontaire, l’OIM fournit une assistance directe aux migrants qui ne peuvent ou ne souhaitent pas rester dans leur pays d’accueil. La réintégration dans le pays d’origine est un élément clé pour un retour durable et la réduction des facteurs de vulnérabilité qui conduisent à la migration.

Les projets de réintégration peuvent être des projets individuels ou communautaires, ou les deux. L’assistance directe axée sur les droits fondamentaux des migrants vulnérables permet aux victimes de la traite de bénéficier de plusieurs formes d’assistance : l’assistance juridique, la réponse aux besoins fondamentaux et l’identification de solutions durables telles que le retour ou la réintégration, la réinstallation dans le pays d’accueil ou le pays d’origine ou la réinstallation potentielle dans un pays tiers.

Les enfants migrants non accompagnés bénéficient d’une assistance conforme aux normes de protection de l’enfance grâce à l’identification de solutions durables, dans le respect absolu de leur intérêt supérieur.

Renforcement des capacités

L’OIM met en œuvre des programmes de formation et de renforcement des capacités institutionnelles au profit des autorités frontalières, des autorités judiciaires, des agents de la police, des parlementaires, des acteurs de la société civile et d’autres partenaires travaillant avec les migrants. Ces activités de formation peuvent couvrir plusieurs domaines : la prévention, la protection, les poursuites judiciaires, le cadre juridique national et international, les modalités d’identification des victimes de la traite, la gestion des centres d’accueil, la collecte et la protection des données personnelles. En outre, l’OIM fournit un appui institutionnel pour l’application des lois, élabore des plans d’action et met en place des systèmes d’orientation pour les groupes les plus vulnérables.

Campagnes d’information et de prévention

L’OIM mène des initiatives de sensibilisation à l’intention des communautés exposées au risque d’exploitation et offre des conseils sur les options d’assistance. Des campagnes de sensibilisation des communautés d’origine, des victimes de la traite ainsi que dans les zones à forte mobilité, impliquant en particulier les enfants (exploités dans l’agriculture, l’exploitation minière, la mendicité, la prostitution, le travail domestique, etc.) sont régulièrement menées dans plusieurs pays de la région.