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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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OIM Global
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Notre travail
Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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La région du Guidimakha est située à l'extrême sud de la Mauritanie, bordée au sud par le fleuve Sénégal, et à l'est par le Falémé, un affluent du fleuve Sénégal, qui la distingue du Mali.
Dans cette région et dans la plupart des zones rurales en Mauritanie, les activités principales des communautés sont l’agriculture et l’élevage. Durant la saison de pluie, la région reverdie progressivement d'un riche couvert végétal et voit renaître ses sources d'eau, une période très attendue par les agriculteurs et les éleveurs. Quand les pluies se raréfient et que l’herbe jaunit, les feux de brousse se multiplient alors dans la région.
"quand l'herbe se fait rare dans mon village à cause des feux de brousses, les animaux se dirigent vers nos cultures, qui sont nos moyens de subsistances, c'est de là que s'enclenchent les conflits entre agriculteurs et éleveurs" affirme Oumou Kethoum habitante du village de Hel Wandou.
L’enjeu pour les habitants de la région étant de préserver ces ressources non seulement essentielles à la survie du bétail, à la pérennité des cultures, et également à la consolidation de la paix, l’OIM a mis à disposition des autorités locales des stocks de contingences centralisés dans les quatre départements du Guidimakha. Ce don, constitué de ressources et d’équipements mobilisables en urgence par les populations actives dans la réponse apportée par les autorités, permettra de renforcer davantage leur participation dans la lutte contre les catastrophes naturelles et climatiques.
De plus, pour réduire les causes et les impacts connus de ces phénomènes, pouvant causer jusqu'à 200 000 hectares de pertes en pâturages chaque année pour les feux de brousse et 4930 hectares pour les inondations, l'OIM a conduit une campagne de sensibilisation sur les catastrophes naturelles et les épidémies animales dans 20 localités de la région, cette fois pour alerter les populations sur les pratiques néfastes largement répandues.
"A l'époque, Wompou se targuait de sa forêt dense et de ses vastes pâturages qui suffisaient à nourrir le bétail. Malheureusement, à cause des feux de brousses et de la coupe abusive de bois, nous avons perdu ce privilège et tout ceci a une corrélation avec la multiplication des conflits" raconte Abba Vadel Hamed, adjoint maire du département de Wompou et suppléant du député. “ je vais dans le sens des messages transmis lors de la sensibilisation de notre communauté, il faut que les feux de brousses et la coupe abusive cessent" souligne-t-il
Au Guidimakha, les comités villageois, initialement créés par l'OIM pour la résolution des conflits, se sont fortement investis dans la sensibilisation des jeunes et des femmes, ce qui a favorisé une meilleure appropriation des messages clés par la population.
"Les membres du comité villageois sont des personnes engagées pour leur communauté et sont disponibles à tout moment, même tard dans la nuit, pour intervenir au bénéfice des populations." affirme Moustapha Soumaré, maire de la commune de Khabou, “la lutte contre la déforestation est notre combat, cette sensibilisation menée par l’OIM entre parfaitement dans la continuité de nos efforts” rajoute-t-il.
Tous les groupes ont été impliqués dans cette campagne de sensibilisation, notamment les jeunes, représentant 43% des participants. Cette mobilisation intergénérationnelle a permis de toucher un large public et de renforcer l'impact des messages diffusés, en favorisant une prise de conscience collective et un engagement accru de l'ensemble de la communauté.
Suite à l'évaluation post-sensibilisation, plus de 90 % des participants avaient acquis une compréhension complète des thématiques abordées, notamment les feux de brousse, les inondations et les épidémies animales. L’engagement de ces communautés sensibilisées sur le long-terme permettra de limiter les causes et les conséquences des catastrophes naturelles et du changement climatique sur les moyens de subsistances et de renforcer leur résilience.
Soutenu par le Fond des Nations Unies pour la Consolidation de la Paix, L'OIM reste engagé et continu d'accompagner les populations dans leur parcours vers une résilience accrue face aux catastrophes naturelles et climatiques.