Communiqué
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350 jeunes formés pour faciliter leur intégration socio-professionnelle

350 jeunes formés pour faciliter leur intégration socio-professionnelle

Nouakchott – Depuis janvier 2017, 350 jeunes de Nouakchott et Nouadhibou, dont 52% de femmes, ont bénéficié de formations professionnelles en bâtiment, pêche, agriculture, tourisme et mines dans le cadre du projet EMELI (Empowering Mauritanian Youth through Education, Leadership and Self-Improvement).

« Cette formation m’apporte beaucoup. Maintenant, je suis capable de faire la différence entre un vrai leader et un chef autoritaire, prendre des décisions prosociales et je m’exprime mieux en public », dit Cheikhanie, formé en développement personnel au Centre culturel de Sebkha, partenaire de l’OIM.

Une évaluation réalisée à la fin du projet a révélé que 97 % des jeunes formés considèrent que ces formations sont un bon outil pour l’intégration socio-économique et leur offre de nombreuses opportunités de travail.

Le projet EMELI, mis en œuvre jusqu’au 31 mai 2019, visait à accompagner le gouvernement mauritanien, les acteurs du secteur privé et ceux de la société civile pour le renforcement des compétences professionnelles des jeunes mauritaniens afin de leur offrir de meilleures opportunités socio-économiques, en particulier les jeunes issus des « mahadras » (écoles coraniques). Le projet a été mis en œuvre essentiellement dans les villes de Nouakchott (la capitale de la Mauritanie) et de Nouadhibou, carrefours migratoires de migrants subsahariens.

Dans un premier temps, l’OIM a réalisé une étude qui a permis de déterminer les secteurs porteurs d’emploi pour les jeunes peu ou pas qualifiés. Les secteurs de la pêche, du bâtiment, des mines, de l’agriculture et du tourisme, entre autres, ont été identifiés et des formations professionnelles dans ces cinq domaines ont été proposées.

« Je suis convaincu de la volonté de réussite qui vous habite [les jeunes] et le sens de responsabilité en tant que jeunes ambitieux qui souhaitent contribuer au développement de votre pays », a déclaré Monsieur Michael Dodman, Ambassadeur des Etats-Unis à Nouakchott.

Dans un second temps, un réseau de 17 formateurs nationaux a été créé et 350 jeunes et jeunes leaders (dont 77% issus des mahadras) ont bénéficié de formations professionnelles dans les secteurs ciblés. La maison des jeunes du quartier de Sebkha, qui se situe à l’ouest de Nouakchott, un espace d’échanges interculturels, a également été revitalisé et a accueilli près de 10 000 jeunes mauritaniens et étrangers depuis le début du projet.

Pour finir, l’OIM a organisé des tables rondes sur des thématiques de l’entreprenariat, l’incubation, la microfinance auxquelles ont participé 260 jeunes et des chefs d’entreprise pour faciliter l’échange et les discussions sur l’insertion professionnelle dans le secteur privé et leur permettre de partager les bonnes pratiques sur la création d’entreprise ou la recherche d’emploi.

Certains participants ont créé des associations pour favoriser l’engagement civique des jeunes ou encore pour sauvegarder l’environnement, à l’issue de ce projet. D’autres ont créé leur petite et moyenne entreprise (PME) et d’autres jeunes ont également développé des business plan destinés aux micro-crédits et banques afin d’obtenir des financements de leurs projets.

Le projet EMELI a été financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et mis en œuvre par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Mauritanie du 3 janvier 2017 au 31 mai 2019.

Pour plus d’informations veuillez contacter Ciré LY, à l’OIM Mauritanie, Tel: +222 34 18 43 78, Email: caly@iom.int ou visiter https://rodakar.iom.int/