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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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600 journalistes formés sur la couverture médiatique de la migration, 25 en Côte d’Ivoire
Abidjan – Depuis Janvier 2018, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a formé près de 600 journalistes et professionnels des médias en Afrique de l’Ouest et du Centre afin de renforcer la couverture médiatique de la migration. Un autre objectif est de renforcer la collaboration avec les médias pour mieux informer les jeunes sur les risques de la migration irrégulière et de faciliter la réintégration des migrants de retour.
La dernière formation a eu lieu en Côte d’Ivoire où 25 médias ivoiriens (presse, télévision et radio) ont participé à un atelier de trois jours, du 13 au 15 mai, facilité par l’OIM et l’Association Carta di Roma (Charte de Rome).
Les participants ont été introduits à la situation migratoire en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, au profil type du migrant ivoirien et aux différents défis des migrations régionales et internationales. Ils ont été familiarisés à la terminologie de la migration et des considérations juridiques de chaque terme, afin d’éviter la stigmatisation des migrants. L’éthique journalistique - en particulier le rôle du journaliste dans la prévention et dans la protection des victimes de traite – a également été abordée.
« Ces dernières années, les questions migratoires ont été au centre des préoccupations de nos dirigeants mais le sujet était traité jusque-là de manière superficielle. Nous n’avions pas les informations pour en faire un sujet de fond. Maintenant, nous les avons et nous connaissons les différents aspects de la migration, qui n’a pas seulement des facettes négatives. Ce qui apparaît dans les médias locaux n’est pas le reflet du phénomène : la migration a aussi des aspects positifs », témoigne Lancina Ouattara, journaliste à la Radiodiffusion Télévision Ivoirienne (RTI), la chaîne de télévision nationale Ivoirienne.
Les participants ont développé des messages clés pour un nouveau discours sur la migration et proposé des actions à entreprendre pour renforcer la couverture médiatique de la migration dans le pays. Ils se sont engagés à mettre en place un réseau de journalistes visant à partager et vérifier efficacement les informations qui concernent la migration ; de créer une bibliothèque fournie en ouvrages traitant du sujet ; de produire davantage d’articles de journalisme d’investigation, de créer une plateforme digitale de partage visant à partager du contenu sur la migration produit, entres autres, par leurs homologues et des chercheurs africains.
Une formation similaire a été organisée plus tôt, du 7 au 9 mai 2019, par l’OIM au Sénégal. Vingt-deux journalistes représentant des médias privés et public du pays et étudiants en journalisme ont participé à un atelier co-animé par des enseignants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (CESTI), à Dakar.
Les enseignants du CESTI ont introduit le « Journalisme de solution » aux participants, une forme de journalisme qui au-delà du rôle habituel d’informer, s’attelle à proposer des solutions à des problèmes de société afin d’impacter positivement la vie des populations. « C’est quelque chose que nous faisons au quotidien mais dont nous ignorions la notion » témoigne Joe Darone, un des journalistes, avant d’ajouter qu’il est « essentiel d’engager les journalistes comme acteurs de changement et de sensibilisation ».
« A une époque où les fausses nouvelles se répandent rapidement et que le sensationnalisme gagne du terrain, il est fondamental que les journalistes soient mieux informés sur des problématiques aussi complexes que la migration. Seuls ceux qui sont bien informés peuvent informer correctement », dit Florence Kim, la Responsable communication et Porte-parole de l’OIM en Afrique de l’Ouest et du Centre.
D’autres formations de journalistes sur la couverture médiatique de la migration sont prévues en Gambie, au Cameroun et au Tchad, les prochains mois à venir. Ces formations s’inscrivent dans le cadre du projet Aware Migrants, une campagne de sensibilisation sur les dangers de la migration irrégulière, financé par le Ministère Italien de l’intérieur et de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Florence Kim, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre à Dakar, Tel : +221786206213 ; Email : fkim@iom.int