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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Aide au retour volontaire : 132 Maliens bloqués au Niger rentrent volontairement chez eux avec l’appui de l’OIM et l’UE
Bamako, Mali - Cent trente-deux ressortissants maliens bloqués au Niger ont bénéficié d’une aide au retour volontaire dans leur pays d’origine de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 10 novembre 2020, à travers l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, financée par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne.
Il s’agit du quatrième retour volontaire de Maliens en provenance du Niger depuis le début de la pandémie de COVID-19. Au total 468 autres personnes ont pu rejoindre leur pays grâce à trois vols charters mis en place dans le cadre d’un couloir humanitaire facilité par les autorités compétentes du Niger.
Tous les migrants en transit sur le territoire nigérien sont soumis à un test COVID-19 qui garantit la sortie du pays dans un délai de 72 heures après la date du prélèvement. Les cas déclarés positifs sont récupérés par les agents de la Sous-commission riposte du Comité National de Gestion de la COVID-19 qui les réfèrent systématiquement au niveau des sites de prise en charge mis en place par les autorités nigériennes. Un test de contrôle est réalisé cinq jours après le début du traitement et un dernier contrôle négatif autorise la sortie de l’hôpital.
À leur arrivée à l’aéroport international de Bamako, tous les migrants ont été soumis au Protocole national de prévention contre la COVID-19, comprenant la désinfection de leurs bagages, la fourniture de masques et de gel hydroalcoolique, la réalisation de tests de dépistage de la COVID-19 et le respect de la distanciation sociale durant leur transport de l’aéroport à leurs différents lieux d’hébergement.
« Pour le moment, notre prise en charge se limite à l’accueil, à l’hébergement et à la prise en charge sanitaire jusqu’à ce qu’ils puissent rentrer chez eux. Nos spécialistes vont ensuite apporter une assistance psychologique à ceux qui en ont besoin parce que ce sont des personnes qui ont subi beaucoup d’épreuves », a déclaré Mr. Alhamdou Ag ILYENE, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration africaine.
Dans les centres d’hébergement, où ils séjourneront durant 72 heures, en attendant les résultats des tests, les migrants recevront une aide alimentaire, des kits d’hygiène, des soins médicaux et une assistance psychologique pour ceux qui en ont besoin. Les équipes de réintégration de l’OIM leur expliqueront les différentes étapes du processus de réintégration et l’assistance dont ils pourraient bénéficier notamment en termes de financement d’activités génératrices de revenus ou de formations.
Une fois les résultats des tests obtenus, les migrants testés positifs seront acheminés par les agents de l’équipe médicale, mis en place par le Ministère de la Santé, dans des centres de traitement pour une prise en charge complète jusqu’à leur guérison. Quant aux migrants testés négatifs à la COVID-19, ils recevront des frais complémentaires pour financer le reste de leur trajet du centre d’hébergement jusqu’à leur arrivée dans leurs familles respectives.
« Travaillant en étroite coopération avec les acteurs étatiques et non étatiques, l’OIM assiste aussi les migrants maliens de retour à la réintégration basée sur une approche intégrée de celle-ci. Cette approche, axée sur le soutien aux migrants et à leurs communautés, offre également un potentiel d’appui au développement local et d’atténuation de certains facteurs de la migration irrégulière », a déclaré Pascal REYNTJENS, Chef de Mission de l’OIM Mali.
Dans les semaines à venir, les migrants de retour bénéficieront d’une aide à la réintégration qui pourrait se traduite par une formation professionnelle, la mise en place d’un micro-projet ou d’un accompagnement pour faciliter leur insertion socioprofessionnelle.
L’aide au retour volontaire des Maliens a été possible grâce au financement de l’Union européenne à travers le Fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique. Depuis 2017, plus de 18 000 migrants maliens ont bénéficié de cette aide.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Valérie TAMINE du bureau de l’OIM à Bamako, Tel. +223 94 57 40 97, email : vtamine@iom.int