Communiqué
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Aide au Retour Volontaire et à la Réintégration : 83 migrants togolais et burkinabé assistés

Aide au Retour Volontaire et à la Réintégration : 83 migrants togolais et burkinabé assistés

Le 12 septembre 2019, 83 migrants naufragés au large d’Ebodje, un village situé dans le sud du Cameroun, ont pu rentrer chez eux grâce au soutien de l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM), des autorités camerounaises, burkinabé et togolaise à travers l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants. Ils étaient 117 migrants Togolais, Burkinabé et Ghanéens à avoir échoué dans la nuit du 29 au 30 juillet 2019 au large d’Ebodje, à bord d’une embarcation en provenance du Bénin et à destination du Gabon.

Après moult péripéties en haute mer, ils se sont retrouvés au Cameroun où ils ont été sauvés puis pris en charge par les populations et les autorités, auxquelles s’est ajoutée l’Organisation internationale pour les migrations. « Depuis le 29 juillet 2019, nous avons été interpelés par les autorités administratives de Campo, notamment le sous-préfet et son état-major, sur le fait qu’une embarcation ayant à son bord plusieurs ressortissants africains a échoué sur les rives d’Ebodje. Tout de suite des mesures ont été prises pour sauver des vies. Mais plus le temps passait, plus des questionnements se faisaient entendre, car les migrants se demandaient s’ils avaient été abandonnés. Nous avons donc alerté notre hiérarchie. » explique Franck Derlin Eyono Ebanga, 1er adjoint préfectoral de Kribi dans la région du Sud du Cameroun.

Informés de la situation, les autorités du Ministère des Relations Extérieurs au Cameroun, conjointement avec les consulats burkinabé et togolais ont sollicité l’appui de l’OIM pour la prise en charge des migrants. « Une délégation de l’OIM, constituée du chargé de la protection, de la chargée du suivi évaluation et la chargée de communication, a effectué une visite d’évaluation sur le terrain pour avoir une meilleure idée des besoins des migrants. L’assistance immédiate qui leur a été fournie a consisté en leur déplacement sur Kribi, leur installation dans des structures hôtelières adéquates, leur restauration et différentes visites médicales.

La prise en charge des migrants s’est très vite transformée en action conjointe avec le déplacement au Cameroun de représentants du département des opérations de l’OIM Burkina Faso et Togo.
Cette aventure a été très éprouvante pour les migrants qui le reconnaissent à l’unanimité. Mais ils restent reconnaissants face à la réponse apportée à leur situation. La coordination de leur prise en charge est un très bel exemple d’intégration africaine, de solidarité, d’humanité et de respect de la dignité humaine.