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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Augmentation du flux migratoire au Mali entre avril et mai 2020
Bamako - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Mali, à travers son outil de la Matrice de Suivi des Déplacements (DTM), a constaté une augmentation significative des flux de personnes traversant les sept différents points d’observation stratégiques (« les points de suivi des flux ») entre le mois d’avril et de mai 2020.
En mai 2020, la moyenne journalière du nombre d’individus observés aux différents points de suivi des flux a augmenté de 32% par rapport au mois passé. Ceci témoigne une légère reprise des flux migratoires après la forte baisse (55%) occasionnée par les restrictions liées à la COVID-19 durant le mois d'avril. Au total, 6 411 migrants (dont 2 665 entrants et 3 446 sortants) ont été observés aux points de suivi des flux durant le mois de mai, représentant une moyenne de 207 migrants par jour, indique le rapport de suivi des flux des populations du Mali.
Outre la levée des restrictions liées à la COVID-19, plusieurs raisons expliquent cette augmentation du flux. Selon les informations recueillies sur le terrain par les énumérateurs, les mouvements vers les sites d’orpaillage, ou agricoles dans le pays et la reprise des flux migratoires vers le Nord pour atteindre l’Europe, constituent les principales raisons de cette hausse.
Selon le rapport, les ressortissants burkinabés, maliens, guinéens, sénégalais et gambiens représentent 86 % des migrants identifiés aux points de suivi des flux. Le Burkina Faso, l'Algérie, la Mauritanie et le Niger constituent les points de transit principaux des migrants après leur passage au Mali. La plupart des migrants sortant du Mali (57 %) indiquent vouloir se rendre en Algérie, en Mauritanie, au Maroc ou en Libye alors que 26 % déclarent vouloir se rendre en Europe, principalement en Espagne et en Italie.
S’agissant des caractéristiques du flux des populations, le rapport observe que « la migration économique, incluant notamment la migration à long terme de plus de six mois (74 % des flux) et la migration saisonnière (25 % des flux), représente le principal type de mouvements observés ».
Pour rappel, l’OIM travaille avec les autorités nationales et locales et des partenaires locaux, afin de mieux comprendre les mouvements migratoires à travers l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Le suivi des flux de population est une activité qui permet de quantifier et de qualifier les flux, les profils des migrants, les tendances et les routes migratoires à un point d’entrée, de sortie ou de transit donné.
Depuis 2016, plusieurs points de suivi des flux de populations (FMP) ont été progressivement installés dans des localités clés de transit notamment dans les régions de Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka, Mopti, Kayes, Ségou, Sikasso et Bamako grâce au financement de Fonds Fiduciaire d'Urgence de l'Union européenne pour l'Afrique à travers l’Initiative conjointe UE-IOM pour la protection des migrants.
Le rapport est disponible ici.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Valérie Tamine, OIM Mali, Tél : +223 92 40 49 21, Email : vtamine@iom.int.