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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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De nouveaux projets de réintégration démarrent au Niger pour plus de 1 000 membres des communautés et migrants de retour
Niamey – L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Niger a récemment signé trois nouveaux accords avec des ONG locales pour organiser des formations et des projets de réintégration à base communautaire, pour plus de 1 000 migrants nigériens de retour et membres de communautés dans les régions de Tillabéri, Tahoua, Zinder et Maradi.
Ces nouveaux projets répondent à la nécessité croissante d'assurer un retour durable aux migrants qui reviennent au Niger depuis la Libye et l'Algérie. Ces initiatives visent à contribuer à l'autosuffisance, à la stabilité sociale et au bien-être psychosocial des retournés et des communautés d'accueil.
Dans les régions de Tahoua, Zinder et Maradi, 300 retournés et 300 autres membres de la communauté participeront cette année à des projets communautaires, mis en œuvre grâce à un nouveau partenariat entre l'OIM et l'ONG locale "Comité d'Appui au Développement Local" (CADEL). Les thèmes des projets et des activités génératrices de revenus sélectionnés dépendront des suggestions partagées par les comités et les autorités locales.
La région de Tillabéri, située dans la partie sud-ouest du Niger, à la frontière du Mali et du Burkina Faso, est confrontée à de mauvaises conditions socio-économiques, notamment l'insécurité alimentaire qui est due à la sécheresse persistante et à la situation sécuritaire instable.
Grâce au nouveau projet mis en œuvre par l'ONG "Groupe Éducatif pour le Développement Durable" (GEDD Gao), quatre coopératives communautaires seront créées pour réaliser des projets liés au maraîchage. En plus d'une formation technique, les bénéficiaires recevront du matériel d'irrigation et des parcelles adaptées pour les aider à démarrer leurs projets.
Comme les activités maraîchères au Niger s'étendent généralement sur six mois, les bénéficiaires seront également formés à l'élevage et recevront le bétail approprié pour assurer leurs revenus tout au long de l'année. Ce projet visera 100 bénéficiaires, y compris migrants de retour et membres de la communauté.
Encore 300 autres rapatriés à Tillabéri auront le choix entre une formation de cinq jours en gestion d'entreprise et une formation de trois jours en élevage, grâce aux partenariats avec le consortium d'ONG locales "Organisation Nigérienne pour le Développement, l'Environnement et la Santé" (ONDES) et "Appui à la Promotion d'Initiatives Locales" (APIL).
"A l'époque, le département de Filingué était la capitale de la production céréalière de la région de Tillabéri. Malheureusement, le réchauffement climatique a réduit la disponibilité de l'eau, rendant les conditions de vie extrêmement difficiles pour la population locale", explique Barmo Dan Iya, coordinateur de l'ONG APIL. "Nous voulons contribuer en apportant des solutions concrètes et durables à ces communautés dans le besoin."
Compte tenu de la fragilité de la situation dans cette région particulière, les projets représentent un développement bienvenu. Ces nouveaux accords visent à revitaliser la région en offrant de nouvelles opportunités socio-économiques aux migrants et aux membres de la communauté.
"Le développement de nouvelles opportunités pour les retournés et les membres des communautés est vital pour ces communautés fragiles", a déclaré Barbara Rijks, cheffe de mission de l'OIM au Niger. "Ces populations ont longtemps souffert du manque de récoltes dû à des sécheresses incessantes. Il est essentiel d'assurer le retour durable des migrants dans leurs communautés d'origine".
Près de 2 000 migrants en transit ont déjà bénéficié de cours de gestion d'entreprise en 2019, tandis que près de 400 Nigériens de retour au pays ont reçu une formation en agriculture.
Les migrants qui retournent au Niger avec l'assistance de l'OIM peuvent bénéficier d'une aide à la réintégration dans le cadre du Mécanisme de Ressource et de Réponse pour les Migrants et de l'initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants soutenue par l'Union européenne.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel. +227 8931 8764, email : mchiriac@iom.int.