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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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OIM Global
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Notre travail
Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des besoins de plus en plus importants pour les communautés déplacées suite aux inondations au Tchad : l'OIM augmente son aide
N'Djamena, 16 octobre - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) intensifie ses efforts pour soutenir les communautés sévèrement touchées par les inondations massives au Tchad, qui ont causé le déplacement de plus de 13 000 personnes et placé près de deux millions de personnes dans le besoin d’une d’assistance urgente. La ville de N'Djamena accueille à elle seule 5 137 personnes déplacées, ce qui représente près de la moitié du nombre total de personnes déplacées par les inondations.
Au 1er octobre, les inondations, concentrées dans la capitale N'Djamena et dans les régions méridionales le long du fleuve Chari, ont sévèrement restreint l'accès à l'eau potable et perturbé les systèmes d’assainissement, engendrant un risque de maladies liées à l’eau, et exacerbant les défis auxquels sont confrontées les familles déplacées. Dans le cadre d'une crise régionale plus large qui touche 6,6 millions de personnes en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale, la situation au Tchad reste critique.
« Suite aux inondations catastrophiques qui ont touché près de deux millions de personnes au Tchad, les besoins ne cessent d’augmenter », a déclaré Pascal Reyntjens, chef de mission de l'OIM au Tchad. « Nos équipes sont sur le terrain, en coordination avec les autorités locales et les partenaires pour s'assurer que l’aide fournie répond directement aux besoins urgents des personnes les plus durement touchées. »
La réponse de l'OIM a jusqu'à présent permis d’aider environ 14 000 personnes dans la région du lac Tchad et à N'Djamena. L'Organisation a fourni des abris et des lits, de moyens d'éclairage, ainsi que des kits ménagers et de cuisine. L'OIM a également apporté un soutien essentiel en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène, notamment via l'installation de latrines pour améliorer les conditions sanitaires dans les sites d’accueil des personnes déplacées. En collaboration avec la Commission nationale pour la réintégration des réfugiés du Tchad (CNARR) et les principaux acteurs humanitaires, l'OIM a mobilisé des équipes d'intervention rapide pour évaluer les besoins et recenser les personnes déplacées. À l'aide de sa matrice de suivi des déplacements (DTM), l'OIM suit activement les besoins des communautés déplacées afin de donner toutes les informations nécessaires à la réponse humanitaire et de fournir une assistance indispensable.
L’organisation déploie tous les efforts en son pouvoir pour rassembler des données complètes dans les régions touchées, afin de s'assurer que personne n'est laissé pour compte.
« Les inondations nous ont tout pris », déclare Anassa, ayant fui de N'Djamena à cause des inondations. « Avec un toit au-dessus de nos têtes et de l'eau potable, nous pouvons commencer à reconstruire nos vies.»
L'OIM, aux côtés de ses partenaires, lancent un appel afin d’obtenir davantage de soutien et de pouvoir répondre aux besoins immédiats et à long terme des populations touchées par les inondations au Tchad. L'ampleur de la catastrophe nécessite une réponse coordonnée et durable pour aider les familles comme celle d'Anassa à reconstruire leur vie.
Note à l’éditeur
L'impact des changements climatiques, les catastrophes et la dégradation de l'environnement influencent de plus en plus les schémas de migration, en particulier parmi les populations vulnérables. À l’occasion de la COP29, l’aspect humain sera au cœur des débats. L'OIM exhorte les dirigeants à prendre des mesures concrètes pour protéger et soutenir ceux qui souhaitent rester, ceux qui se déplacent et ceux qui ont besoin de se déplacer ou qui veulent le faire.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :
À Genève : Kennedy Okoth, kokoth@iom.int
À Dakar : Joëlle Furrer, jfurrer@iom.int
Au Chad : Christina Van Hooreweghe, cvanhooreweg@iom.int