Le Samedi 14 Décembre 2019 l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé une cérémonie marquant le Festival international du film sur la migration à l’intention de la jeunesse tchadienne au Centre Culturel Al-Mouna de N’Djamena.

Dès 14h50, la séance s’est ouverte par les mots de bievenue de Madame Anne Kathrin Schaefer, représentante de l’OIM au Tchad. Au cours de cette cérémonie, deux films ont été projetés à l’appréciation du public: Morabeza: la force du mouvement  compose de 4 chapitres, d’une durée de 1h16min dont les auteurs sont Jeremy Billou et Benjamin Vallet et le second Strange Fish de Giulla Bertolouzzi d’une durée de 55min.

Le premier film lève un coin de voile sur les raisons de la migration Capverdienne vers l’Europe et particulièrement au Portugal. Le sous-développement économique, le chômage urbain, la misère rurale sont les principales causes des mouvements migratoires du peuple Capverdien à la recherche d’une meilleure condition de vie. Il décrit aussi les difficultés culturelles. En fin, le film retrace la nostalgie des migrants au pays d’accueil et se consacre à leur conscientisation sur l’importance des migrants au pays d’accueil et se consacre à leur conscientisation sur l’importance des cultures quelques soit le déplacement et le lieu de résidence.

Dans le second film, intitulé Strange Fish, le réalisateur démontre d’un caractère tragique et effroyable les cadavres des migrants Libyens retrouvés au côté de la mer lors des voyages migratoires vers la Tunisie. En effet, les conditions d’embarquement des migrants dans des navires est déplorable et le surplus de poids entrainant le naufrage, causant des milliers de morts et de disparus dans la mer.

Juste après la projection du second Film, une table ronde portant sur l’évaluation des deux films s’est formée, avec pour panelistes des représentants du gouvernement Tchadien, de l’OIM, un étudiant un artiste chorégraphe.

Pour Mme Aldongar Valencia, Directrice des tchadiens de l’étranger, des affaires consulaires et refugiés, le rôle de la migration a été d’une importance non négligeable dans sa vie personnelle. Elle poursuit en disant que la migration est sous-tendue par la volonté de rechercher les conditions de vie favorable. Ainsi elle peut avoir un impact positif tant sur la vie individuelle que collective.

Après avoir situé les deux niveaux de la migration dont interne et entre pays, Mr Jean Claude Bashirahishize, Chargé de Protection à l’OIM souligne que la migration n’est pas un mal en soi si elle respecte les textes règlementaires de la loi qui la régisse.

L’intégration est un processus par lequel une personne s’insère dans un milieu qui lui est étranger dit Mr Saturnin, étudiant, et pour finir il complète que l’intégration dans un pays doit être culturelle et économique.  

Récit de Djenaissem Fabrice Le Nderakai, Kayadode Jonathan et Ngarsounda Dounbe Narcisse, étudiants en Communication à l’Université de Toukra au Tchad.