Communiqué
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La soudure : une opportunité de réintégration pour Bassirou

La soudure : une opportunité de réintégration pour Bassirou

C’est à la recherche de meilleures conditions de vie que Bassirou a quitté son village, Komtoèga, dans la région du Centre-Est du Burkina Faso, pour la Libye. Mais les deux années passées en Libye ne lui ont pas été favorables. « Le séjour était très compliqué là-bas. Je travaillais souvent sans être payé. Et j’ai été trois fois en prison », explique-t-il. Les conditions de vie difficile l’ont amené à demander l’aide au retour volontaire de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). C’est ainsi qu’en 2017, il est rentré chez lui.

A son retour, Bassirou a mis en place un atelier de soudure dans sa communauté grâce à l’aide à la réintégration dont il a bénéficié. « Je connaissais le métier de la soudure mais je n’avais pas de moyens pour me lancer seul parce que je suis revenu de la Libye les mains vides. Aujourd'hui je travaille avec quatre autres jeunes du village. Nous gagnons de quoi subvenir à nos besoins. Mais ce n’est que le début. Revenez dans six mois et vous verrez comment mon entreprise va grandir », confie-t-il.

 « Je l’avais encouragé à partir en Libye. Mais avec les difficultés qu’il a rencontrées là-bas, j’étais soulagé et content de le revoir en vie. Je sais qu’avec le travail qu’il fait, il pourra subvenir aux besoins de la famille même quand je ne serai plus là », dit Harouna, le père de Bassirou.

Pour les jeunes de sa communauté, c’est  Bassirou est la preuve que la réussite n’est pas forcément ailleurs. C’est la preuve que les jeunes peuvent développer des initiatives et bâtir un avenir radieux dans leur pays.

L’OIM aide les migrants bloqués en Libye ou au Niger au retour volontaire assisté dans leurs pays d’origine à travers l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration durable des migrants.

Depuis septembre 2017, 757 migrants ont été aidés au retour volontaire dont 41 femmes. A leur retour, ils reçoivent une aide à la réintégration adaptée à leur profil et leurs besoins pouvant inclure une prise en charge médicale et/ou psychosociale, un soutien à la mise en place d’une micro-entreprise ou encore une formation professionnelle.

Pour plus d’informations, veuillez contacter à l’OIM Burkina Faso Judicael LOMPO, assistant communication. E-mail : jlompo@iom.int  Tel : (+226) 57 95 95 62