Nouakchott - En 2018 et 2019, les villes de Guidimakha, au sud de la Mauritanie, et Hodh Ech Chargui, carrefour migratoire au sud-est du pays, ont été touchées par des pluies abondantes qui ont causé le déplacement de plus de 6 000 ménages, dont des populations migrantes et réfugiées.

Grâce au financement du gouvernement du Japon à travers le projet « Renforcement de la résilience des communautés frontalières affectées pas la sécheresse et par les flux migratoires, ainsi qu’une meilleure capacité de gestion des frontières en Mauritanie », des plans de contingence ont été élaborés par le gouvernement mauritanien conjointement avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’autres agences onusiennes.  Ces plans ont permis d’améliorer la rapidité et l’ampleur des réponses apportées aux populations affectées par les catastrophes naturelles.

Dans ce contexte, l’OIM a également fait une donation de neuf motocycles à la Direction de la Surveillance Territoriale (DST) de la Police nationale (27/12/2019). Ces motocycles permettront aux forces de police d’améliorer leur couverture territoriale, renforçant ainsi leurs capacités à répondre aux catastrophes naturelles en facilitant la coordination entre les forces de sécurité et les populations les plus isolées.

« Le Japon en partenariat avec les diverses agences des Nations Unies intervient en Mauritanie dans plusieurs domaines tels que le renforcement de capacité des autorités mauritaniennes dans la gestion de ses zones frontalières. J’exprime ma gratitude au gouvernement mauritanien et à l’OIM pour leur remarquable contribution et coopération avec le Japon, » a déclaré Marie Taketani, Attachée économique de l’Ambassade du Japon en Mauritanie.

Depuis 2014, le gouvernement japonais, le gouvernement mauritanien et l’OIM travaillent ensemble pour une meilleure stabilisation communautaire et une meilleure gestion des frontières en Mauritanie.

Dans ce cadre, plus de 6 340 bénéficiaires vulnérables ont bénéficié d’une formation aux premiers secours, des biens non-alimentaires ont été distribués, et en renforcement de capacité, 42 comités villageois dont l’objectif est la prévention des conflits intercommunautaires ont été créés et deux postes frontières ont été construits.

Pour plus d’informations, contacter Toshiharu OKAYASU tokayasu@iom.int