Nouakchott – Plus de 800 personnes ont participé à la commémoration de la Journée internationale des migrants le 18 décembre 2019 dans les villes de Nouakchott, Nouadhibou, Néma et Sélibaby en Mauritanie.

Organisée par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) sous le thème de la « Cohesion sociale », la Journée internationale des migrants valorise les contributions des migrants et personnes en mouvements dans la société mauritanienne.

En Mauritanie, cette célébration a aussi coïncidé avec les festivités de clôture du Festival international du film sur la migration, organisé dans plus de 100 pays à travers le monde.

L’objectif du festival est de promouvoir des films qui capturent au mieux les réalités de la migration, ainsi que les contributions uniques apportées par les migrants dans leurs nouvelles communautés.

Trois jeunes réalisateurs/journalistes mauritaniens et leurs films ont été représentés cette année : Aliya Abass, Mouhamed Abdou du collectif Slice-up/FRAME et Moctar Yahya, journaliste/producteur sont de jeunes réalisateurs qui, avec leurs smartphones ont réalisé des courts métrages capturant les beautés de la migration à travers des histoires de vies inspirantes de la migration en Mauritanie.

Faire tomber ce rideau de fer, c’est le défi que s’est lancée Aliya Abass, la réalisatrice d’un film sur une migrante sénégalaise vivante en Mauritanie pour montrer le côté positif de la migration. « Ce que j’ai voulu transmettre, c’est juste une histoire positive, explique-t-elle. Mais, derrière, il y’a des millions d’histoires qui sont comme ça… ».

Ces « millions d’histoires » ont aussi inspiré El Moktar Mohamed Yahya, cinéaste et réalisateur du film Liberthé. « L’intégration, c’est beaucoup plus large qu’une langue particulière, qu’une façon particulière de s’habiller. C’est plutôt un sentiment, quelque chose de ressenti », explique-t-il.

« La migration est un phénomène prépondérant de la formation de nos civilisations. Toutes les cultures sont composées d’apprentissage. Dans mon film, j’essaie de montrer qu’au bout d’un certain moment, la cuisine ici libanaise, objet de mon film, ne sera plus dans 10 ans, 20 ans, 100 ans, une cuisine libanaise mais une cuisine mauritanienne. C’est une question de temps et de perspective », souligne Mohamed Abdou, réalisateur du film La cuisine migrante.

Les célébrations ont été organisées en collaboration avec le Ministère de l’Emploi de la Jeunesse et des Sports, et les festivités ont été sous le haut patronage de son ministre à savoir Dr Taleb Sid ’Ahmed.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Ciré Ly, Assistant en communication à l'OIM Mauritanie. Email: caly@iom.int