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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM et les autorités lancent le premier mécanisme de référencement pour les victimes de traite au Niger
Niamey – Dans le cadre de la Journée Nationale de Mobilisation contre la traite des personnes au Niger célébrée chaque année le 28 septembre, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'Agence nationale de lutte contre la traite des personnes et le trafic de migrants (ANLTP/TIM) ont lancé le premier mécanisme national de référencement pour les victimes de traite.
Le Niger est un pays d'origine, de transit et de destination important pour les migrants qui sont souvent trompés par les passeurs et les trafiquants sur leur destination finale et les opportunités financières qui les attendent. Beaucoup deviennent des proies faciles pour la traite des êtres humains et sont exposés à différents risques tout au long de leur parcours, allant du travail forcé aux abus physiques et à l'exploitation sexuelle.
Depuis mars 2015 et la validation du Plan d'action national de lutte contre la traite des êtres humains (2014-2018), la mise en place d'un mécanisme national de référencement pour les victimes de traite constituait un objectif stratégique de l'Agence.
Soutenu par le Bureau de surveillance et de lutte contre la traite des personnes (J/TIP) du Département d'État des États-Unis à travers le projet « Renforcement des capacités de lutte contre la traite des personnes au Niger », le mécanisme récemment lancé vise à renforcer la coordination entre les représentants des États concernés, les organisations internationales, les acteurs de la société civile et les autorités administratives et traditionnelles.
L'objectif final du mécanisme de référencement et de la cartographie des parties prenantes qui l'accompagne est de renforcer les politiques nationales et, à terme, d'améliorer la protection des victimes de traite et leurs droits fondamentaux. À cette fin, le document se penche sur les procédures et les acteurs concernés pour l'accès à la justice des victimes de traite, les différentes étapes du mécanisme de renvoi, la procédure pénale, ainsi que leur retour et leur réinsertion.
« Les victimes de traite sont soumises à des traitements odieux que personne ne devrait jamais avoir à subir. Il est essentiel de préserver leur dignité et d’alléger leurs souffrances en leur offrant un accès à la justice et le meilleur retour et réintégration possible dans leur pays et région d’origine », a déclaré Barbara Rijks, cheffe de mission de l’OIM au Niger. « Le mécanisme d'orientation lancé aujourd'hui est une réalisation importante pour le Niger et pour la protection des victimes de traite à travers le pays et au-delà.
Dans le cadre du lancement du mécanisme de référencement, l’OIM a soutenu une conférence sur « la mendicité et le travail forcé des enfants », un défi majeur pour le pays, au cours de laquelle le mécanisme de référencement a été présenté comme une preuve de progrès dans l’amélioration du soutien aux victimes du pays. La conférence a réuni plus de deux cents personnes et a rassemblé plusieurs partenaires et institutions clés, notamment des autorités gouvernementales, des forces de sécurité et des ONG.
« Le but de cette commémoration vise à sensibiliser les populations sur les causes et les conséquences multiples de la traite des personnes et à promouvoir le mécanisme de prise en charge des victimes », a déclaré M. Marou Adamou, Ministre de la Justice au Niger, dans son discours d'ouverture.
En marge de la conférence, l'OIM et l'ANLTP / TIM ont organisé du 29 au 30 septembre une formation de formateurs pour permettre à 30 membres du personnel de l'ANLTP / TIM et aux principales parties prenantes de la société civile et d'autres ministères de se familiariser avec le mécanisme et de comprendre le rôles et responsabilités des différents acteurs de la chaîne de protection des victimes.
Avec le soutien de l’OIM, le Gouvernement du Niger a ouvert l’année dernière le premier centre d’accueil les victimes de traite, dans la région de Zinder. Plusieurs autres sessions de formation sont prévues pour les agents en première ligne basés à Zinder et Niamey, afin de s'assurer qu'ils peuvent bien intégrer le mécanisme de référencement dans leurs pratiques. En outre, deux débats télévisés en langues locales (haoussa et zarma) sur la législation nationale relative aux différentes formes de traite des êtres humains, y compris l'esclavage, ont été organisés, enregistrés et diffusés dans le cadre de la journée de mobilisation.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel : +227 8931 8764, Email : mchiriac@iom.int.