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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM lance un projet pour renforcer le dialogue entre les communautés agro-pastorales dans les régions de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord du Cameroun
Les conflits agro-pastoraux liés à la transhumance sont aujourd’hui une préoccupation majeure dans les régions septentrionales et de l’Est du Cameroun, frontalières du Tchad et de la République Centrafricaine, en raison des enjeux socio-économiques et sécuritaires induits par la migration transfrontalières des éleveurs et de leurs troupeaux. Le manque d’encadrement de cette pratique ancestrale au Cameroun et dans la sous-région, alimente les confrontations voire les conflits violents entre les différentes parties prenantes.
Le projet « Est/Adamaoua/Nord : Réduction des tensions/conflits liés à l’utilisation des ressources naturelles pour les activités agro-pastorales », mis en œuvre conjointement par la FAO et l’OIM en partenariat avec trois ministères, le Ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries Animales (MINEPIA), le Ministère des Forêts et de la Faunes (MINFOF), le Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), a pour objectif de contribuer à apaiser ces tensions de manière durable.
Financé à hauteur de 2,5 millions de dollars par le Fonds de Consolidation de la Paix le projet permettra d’avoir une meilleure connaissance des problématiques liées aux activités de transhumance et de renforcer le dialogue et la cohésion sociale entre les communautés vivant le long des couloirs de transhumance.
Dans sa mise en œuvre, le projet prévoit de collecter des données sur les couloirs empruntés par les éleveurs transhumants et les profils des transhumants transfrontaliers et de développer un Système d’Alerte sur les conflits impliquant les différents acteurs de la transhumance, à travers l’outil de suivi de la transhumance (Transhumance Tracking Tool, TTT) déjà mis en œuvre par l’OIM au Tchad et en République centrafricaine.
Cet outil permettra de cibler et renforcer les instances communautaires et administratives de gestion des conflits et de gestion des infrastructures, contribuant directement à la réduction des tensions autour de l’utilisation des ressources naturelles. Il sera également question de renforcer la cohésion des communautés cibles et soutenir les populations les plus vulnérables à travers des activités communautaires de restauration des pâturages, de balisage des pistes à bétail et le reboisement.
Le projet a été officiellement lancé par la conduite de deux ateliers à Bertoua et Garoua Les 28 juillet et 4 août 2020. Ces ateliers ont permis de réunir une centaine d’acteurs locaux des trois régions ciblées par le projet, l’Est, l’Adamaoua et le Nord, parmi lesquels les délégués sectoriels, l’administration décentralisée, les autorités traditionnelles, les représentants d’agriculteurs et d’éleveurs, les populations prioritairement ciblées par le projet. L’objectif était de présenter le projet, son état d’avancement ; de s’accorder sur certains points méthodologiques pour sa mise en œuvre ; de rassembler autour de la table tous les acteurs concernés par ces problématiques.
Par la suite, deux sessions de formation pour l’opérationnalisation du Transhumance Tracking Tool ont été conduits les 29 et 30 juillet à Bertoua et du 4 au 6 août à Garoua au bénéfice des partenaires de mise en œuvre sélectionnés par l’OIM, dont : l’Association pour la Promotion de l’Elevage au Sahel et en Savane (APESS), CODAS CARITAS et l’Association Mains solidaires.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Pascale ESSAMA, Assistante en communication. Email : pessama@iom.int.