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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM soutient l’autonomisation des communautés frontalières en renforçant la cohésion sociale et la résilience économique
Haut Ghana oriental, 30 septembre 2024 – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’est associée à la Fondation STAR Ghana pour mettre en œuvre une série d’initiatives visant à améliorer la résilience et la sécurité des communautés frontalières dans le nord du Ghana, à autonomiser les résidents des communautés frontalières, à promouvoir la consolidation de la paix et à renforcer les moyens de subsistance. Les activités comprenaient la création de plateformes de dialogue communautaire permettant aux membres des communautés frontalières de discuter et de proposer des solutions aux problèmes liés à la cohésion sociale et à la sécurité des frontières, ainsi que des interventions relatives aux moyens de subsistance en vue de soutenir le développement durable.
En août 2024, les membres des plateformes de dialogue communautaire de Paga, Pusiga, Kulungungu, Mognori, Pulmakom et Namoo ont participé à des ateliers qui ont renforcé leurs connaissances sur les droits humains, l’égalité entre les sexes et la prévention de la violence sexuelle et basée sur le genre (VSBG), autant d’éléments essentiels à la cohésion et à la résilience communautaires. Les membres des communautés ont unanimement convenu que les femmes devraient être spécifiquement ciblées lors des activités de sensibilisation en raison de leur rôle crucial dans la surveillance des conflits et la détection des signaux d’alerte précoce.
Après les formations, la Fondation STAR Ghana, le partenaire local chargé de la mise en œuvre, a mené une série d’activités de sensibilisation communautaire d’une semaine dans les mêmes communautés frontalières. Ces interventions ont rassemblé des centaines de membres de la communauté pour discuter de la prévention de la propagation de l’extrémisme violent, de l’importance de la cohésion sociale et du rôle critique que les acteurs locaux, y compris les femmes et les jeunes, jouent dans le maintien de la paix. Ces discussions, suivies de jeux communautaires, d’émissions de radio et d’une marche pour la paix, ont mis l’accent sur la nécessité de l’unité, de la tolérance interethnique et de la coopération entre les communautés et les agences de sécurité.
Au cours d’une des activités de sensibilisation à Namoo, Angela Bortey, Assistante en communication à l’OIM Ghana, a encouragé les membres des communautés à être des citoyens actifs. Elle a déclaré : « En adoptant l’attitude “si vous voyez quelque chose, dites quelque chose” (see something, say something), vous pouvez apporter une contribution importante au travail des agences de gestion des frontières pour empêcher l’infiltration d’activités extrémistes violentes. Dans le cadre des activités communautaires, l’OIM a pu constater le pouvoir des initiatives communautaires dans la promotion de la paix et de la sécurité ».
Simultanément, l’OIM a également continué à apporter un soutien en termes de moyens de subsistance aux communautés de Pulmakom et Namoo, en améliorant leur résilience socio-économique grâce à des pratiques agricoles durables. Ce type de soutien a été mis en œuvre en s’appuyant sur le succès antérieur de projets similaires dans les communautés de Kulungugu, Pusiga et Paga. Les communautés ont été dotées de jardins clôturés, de semis, de pompes à eau, de tuyaux d’arrosage et de groupes électrogènes. De plus, des forages mécanisés permettront aux communautés de cultiver tout au long de l’année, indépendamment des précipitations. Soixante agriculteurs bénéficient directement de ces interventions, tandis qu’environ 300 membres des communautés frontalières devraient en bénéficier indirectement.
Lors de la cérémonie de remise à Namoo, Ibrahim-Tanko Amidu, Directeur exécutif de la Fondation STAR Ghana, a souligné l’importance de lier les efforts de consolidation de la paix à un soutien tangible de la part des communautés. « La consolidation de la paix n’est pas un événement ponctuel ; elle nécessite une collaboration continue entre toutes les parties prenantes. Le projet de renforcement des moyens de subsistance à Namoo garantit que les communautés s’engagent dans les efforts de consolidation de la paix, tout en disposant des outils nécessaires pour créer des moyens de subsistance durables, réduisant ainsi la vulnérabilité aux menaces sécuritaires », a-t-il indiqué.
À l’occasion de la cérémonie de remise à Namoo, une session de dialogue a réuni des membres de la communauté et des agences de sécurité aux frontières, telles que le service d’immigration ghanéen. Cette rencontre a mis en évidence la coopération de plus en plus étroite entre ces groupes, qui est essentielle pour instaurer un climat de confiance et, partant, pour s’attaquer conjointement aux problèmes de sécurité, en donnant aux communautés les moyens de jouer un rôle actif dans le maintien de la paix.
Mme Veronica Atanga, membre de la communauté et mère-reine à Namoo, a souligné l’importance de l’initiative de création de moyens de subsistance pour la communauté : « La sécurité n’est pas seulement une question d’application de la loi, c’est aussi une question de confiance et de partenariat. Ces projets ont renforcé les relations entre les agences de gestion des frontières et la communauté, ce qui nous permet de relever plus efficacement les défis en matière de sécurité. »
Ces activités ont été réalisées grâce au financement du Bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois (INL) du Département d’État des États-Unis.
Pour plus d’informations, veuillez contacter:
Kojo Wilmot, OIM Ghana à l’adresse kwilmot@iom.int ou par téléphone au +233302742930 ext. 2412