Communiqué
Local

L’OIM soutient le retour volontaire des migrants sierra-léonais bloqués par le conflit au Liban

 

Beirut – L’OIM continue de soutenir l’évacuation des migrants bloqués par le conflit au Liban, en aidant 169 migrants sierra-léonais à rentrer dans leur pays le 19 novembre.  

Dans le cadre de ce retour organisé en coopération avec l’Ambassade de Sierra Leone au Liban et les autorités locales, les migrants ont quitté l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth à bord d’un vol charter à destination de Freetown, en Sierra Leone, où ils ont été accueillis par l’équipe de l’OIM. 

Leur voyage de retour a été organisé en collaboration avec le Ministère libanais des Affaires étrangères et avec le soutien financier du Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas.   

Kadiatu, une migrante de retour, a déclaré : « Je n’avais plus d’espoir au refuge, et maintenant je ne peux même pas exprimer à quel point je suis heureuse. Vraiment, il n’y a pas d’endroit mieux que chez soi ». 

En plus du groupe de migrants de Sierra Leone, l’OIM a organisé cette semaine le retour de 40 migrants vers le Kenya, six vers le Bangladesh et deux vers le Togo par des vols commerciaux. 

Avant la crise actuelle, plus de 180 000 migrants vivaient au Liban. L’OIM estime que quelque 24 750 migrants ont été déplacés par le conflit. Comme toutes les personnes déplacées au Liban, les migrants ont un besoin urgent d’aide humanitaire, notamment d’abris sûrs, de matelas et de couvertures, de nourriture et de services de base, y compris de soins de santé. L’OIM continue d’apporter une réponse humanitaire globale à toutes les personnes déplacées et affectées par le conflit. 

« L’OIM se réjouit de soutenir ces migrants dans les moments les plus difficiles pour qu’ils rentrent dans leurs pays en toute sécurité et dans la dignité. Nous continuons à travailler avec nos partenaires pour organiser davantage de vols de retour pour les migrants en situation de vulnérabilité au Liban », a déclaré Mathieu Luciano, Chef de bureau de l’OIM au Liban. 

Même avant le conflit, de nombreux migrants, en particulier les travailleuses domestiques migrantes, se trouvaient dans des situations vulnérables en raison de pratiques d’exploitation et d’un manque de protection juridique. Avec l’escalade des hostilités, certains ont été abandonnés par leurs employeurs ou enfermés dans les maisons de ces derniers.  

En raison de ces conditions précaires, l’OIM continue de recevoir des demandes d’aide d’urgence de la part des migrants, en particulier pour l’évacuation. L’OIM travaille avec ses partenaires et les ambassades pour obtenir l’aide et le financement nécessaires pour répondre à ces demandes des migrants. 

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :    

Au Liban : Joelle Mhanna, jmhanna@iom.int 
Au Caire : Joe Lowry, jlowry@iom.int 
À Genève : Kennedy Okoth, kokoth@iom.int
 

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