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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Plus de 12 000 Maliens assistés au retour volontaire grâce à l’initiative Conjointe UE-OIM
Bamako – Ce vendredi 12 avril 2019, 160 migrants dont 99 Maliens (11 femmes) 51 Ivoriens (18 femmes) et 10 burkinabé qui étaient bloqués en Libye ont été aidés au retour par le l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’Union européenne et le Gouvernement Malien. Cette arrivée porte à 12 173 le nombre de Maliens rentrés au pays depuis le lancement de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration au Mali en 2017.
Ce 33ème vol charter affrété par l’OIM Mali a été organisé avec l’appui de la représentation diplomatique du Mali en Libye ainsi que le bureau de l’OIM Libye qui a répertorié, enregistré et assisté les migrants avant leur retour.
A Bamako, les 160 migrants ont été accueillis à l’Aéroport international de Bamako par les agents de l’OIM, les représentants de la Délégation de l’Union européenne et les autorités maliennes. Les migrants maliens ont été conduits par bus, à la Cité d’accueil et d’information des Maliens de l’extérieur et les migrants non maliens dans un Centre d’Hébergement partenaire de l’OIM. Tous ces migrants de retour ont bénéficié d’une assistance multiforme : hébergement temporaire, soins de santé, eau, nourriture.
L’OIM a offert aux migrants maliens de l’argent de poche (52 000 Fcfa) afin qu’ils puissent rentrer dans leurs communautés d’origine ou résidence habituelle. Des dispositions sont en cours pour que les migrants étrangers puissent rejoindre leur pays.
Parmi ces Maliens de retour, certains vivaient avec leurs familles depuis plusieurs années en Libye tandis que d’autres, majoritairement des jeunes, ressortissants de Bamako et des régions de Kayes Ségou et Sikasso étaient dans des centres de détention libyens.
« Je n’ai pas rencontré de difficultés majeures en Libye depuis que j’étais là-bas en 2014. Je travaillais dans une usine comme ouvrier et je gagnais bien ma vie. J’envoyais de l’argent à mes parents au pays. J’ai décidé de retourner volontairement car j’avais beaucoup duré en Libye. Cette « aventure » a un peu changé ma situation de vie. Je vais rester ici au Mali en attendant de trouver un travail », a déclaré Bakary Dembélé, l’un des retournés maliens, originaire de Bafoulabé dans la région de Kayes.
« Recevoir les migrants bloqués de Libye, les aider à se réintégrer dans leurs communautés et identifier leurs besoins spécifiques est essentiel », a déclaré Pascal Reyntjens, chef de mission de l'OIM au Mali. "Cette assistance coordonnée par les agents de l’OIM avec les autorités maliennes est la voie à suivre pour que ces personnes reconstruisent leur avenir" a-t-il ajouté.
L’Initiative conjointe est financée par l’Union européenne à travers le Fonds Fiduciaire d’urgence pour l’Afrique afin de porter assistance aux migrants bloqués le long des routes migratoires. Elle a également pour objectif de contribuer au renforcement de la gestion des migrations et assurer la protection, le retour et la réintégration durable des Maliens au Mali et des migrants présents au Mali vers leur pays d’origine.
A travers le pilier « réintégration » de l’Initiative conjointe, certains de ces Maliens de retour bénéficient de formations, et de matériel de réinsertion pour débuter leur nouvelle activité. D’autres reçoivent des soins médicaux et psychosociaux, l’accès au logement ou une assistance à la scolarité de leurs enfants. Ils sont aujourd’hui près de 1 000 jeunes maliens de retour depuis mai 2017 qui ont pu bénéficier de cette assistance.