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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Protection et réintégration des Maliens de retour : le point sur deux ans d’action
Bamako - Le second Comité de pilotage du projet « Renforcement de la gestion de la gouvernance des migrations, le retour et la réintégration durable au Mali » (ou « Initiative Conjointe ») a été organisé par le Gouvernement malien, l’Union européenne (UE), l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) le 19 mars 2019 dans les locaux du Ministère des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine (MMEIA), afin de faire le point sur les deux ans de mise en œuvre.
Lancée en 2017 et financée par le Fonds Fiduciaire d’urgence de l’Union européenne pour l’Afrique, l’Initiative conjointe a pour objectif de contribuer au renforcement de la gestion des migrations et assurer la protection, le retour et la réintégration durable des Maliens au Mali et des migrants présents au Mali vers leur pays d’origine.
Au cours de la rencontre, divers sujets clés ont été abordés tels que la collaboration entre l’OIM et le MMEIA dans le cadre d’un projet collectif pour la formation et la réintégration des migrants maliens de retour, la construction des centres d’accueil et de transit des migrants par l’OIM à Kayes et Gao, la présence de l’OIM à Inkhalid dans la région de Gao notamment, les critères d’éligibilité de la réintégration, et la prise en charge des mineurs non accompagnés.
Pour le second partenaire de mise en œuvre, l’AECID, il s’agissait d’aborder les questions de renforcement de la collecte de données et du suivi- évaluation, la sensibilisation des migrants de retour et les potentiels migrants quant aux risques de la migration irrégulières et les critères de sélection des appels à projets.
Bilan
Mise en œuvre dans 26 pays africains, l’Initiative conjointe, a permis, depuis son lancement, le sauvetage de plus de 14 000 migrants dans le désert notamment au Mali et au Niger, le retour volontaire de plus de 46 000 personnes dans leur pays d’origine, l’octroi d’une aide à la réintégration à plus de 62 000 migrants et l’organisation de plus de 9 500 activités de sensibilisation.
Assistance au retour volontaire. Depuis le 17 mai 2017, date de lancement du projet au Mali, les actions communes de l’OIM et du Gouvernement malien ont permis d’assister le retour volontaire de 15 712 migrants dont 11 505 maliens et 4 207 migrants non maliens.
31 vols charter en provenance de la Libye ont été organisés. Des sessions de renforcement de capacités ont été organisées à l’attention des Centres d’accueil des migrants à Bamako (Centre d’accueil du MMEIA, l’AJDM, ENDA, Kanuya, Ver et ARACEM) ainsi qu’à Gao (Centre de la Protection Civile, l’ONG Direy Ben et la Maison des Migrants). Des collaborations avec les Ambassades et les Représentations consulaires pour l’établissement des documents de voyage pour les migrants originaires du Ghana, du Togo, de Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, du Congo, du Nigéria et du Niger.
Protection. Parmi les personnes assistées, 5% sont des enfants, mineurs non accompagnés ou séparés. 74 mineurs dont 5 filles et 69 garçons, âgés de 12 à 17 ans sont maliens et 85 mineurs non accompagnés (5 filles et 80 garçons) sont originaires d’autres pays.
Assistance médicale. 1 647 Maliens de retour de Libye, d’Algérie et du Niger dont 78 femmes, ont bénéficié d’une prise en charge médicale en collaboration avec les services de la protection civile et la direction nationale du développement social. De plus, 1 489 migrants non maliens en transit dont 363 femmes ont reçu des services médicaux.
Appui psychosocial et aide en santé mentale. Les premiers secours psychologiques ont été fournis à 365 bénéficiaires, dont 51 femmes. Huit sessions de formation sur « les Premiers Secours Psychologiques : soutenir les migrants au lendemain de retour » ont été animés de juillet à novembre 2018, à Bamako, Gao, Tombouctou, Kayes et Mopti, à l’attention de 226 personnes dont 98 femmes partenaires et employés de l’OIM.
Réintégration. 8 299 migrants ont assisté à des sessions de « conseils à la réintégration » ; 4 934 migrants de retour éligibles ont déjà commencé le processus de réintégration dont 2 522 migrants possèdent une assistance bien définie en cours d’élaboration, 1 054 ont rejoint un projet collectif et 1 468 un projet individuel. 734 migrants ont déjà achevé leur processus de réintégration. Les principaux lieux de résidence de ces migrants de retour sont Bamako, Koulikoro, Mopti, Ségou, Sikasso, Kayes, Gao et Tombouctou.
Collecte de données. 10 points de suivi des flux migratoires (FMP) occupés par 38 agents dont 11 du MMEIA, ont été mis en place dans plusieurs lieux géographiques stratégiques tels que Gao, Tombouctou, Kidal, Ménaka, Mopti, Kayes, Ségou, Sikasso et Bamako. Au total, 174 215 migrants internationaux ont été observés. 83% des migrants identifiés étaient ressortissants du Mali (42%), de la Guinée (21%), de la Côte d’Ivoire (8%), du Sénégal (7%) et de Gambie (5%).
Biométrie. Un système de biométrie (MiMOSA) pour les migrants assistés a été mise en place et des formations ont été organisées à l’endroit des agents de la Direction nationale du développement social, la protection civile et le MMEIA.
Avant la fin de la mise en œuvre de l’Initiative conjointe prévue pour 2020, il s’agira de mettre en œuvre des activités d’assistance psychosociale dans les centres partenaires gérés par des organisations non gouvernementales pour les migrants en transit au Mali, fournir une assistance juridique aux migrants, renforcer le partenariat pour la prise en charge des services de santé des migrants de retour malades.
En deux ans, l’OIM au Mali a dépassé dans de nombreux domaines les résultats prévus au terme des trois ans.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Seydou Tangara, stangara@iom.int ou +223 76 42 63 59