Pour faciliter leur réintégration socio-économique, vingt migrants de retour burkinabè des régions du Centre-Est, du Centre-Sud, du Sahel et du Centre du Burkina Faso ont été formés à la soudure, la conduite et la mécanique automobiles durant six mois.

Pour Harouna, cette formation représente une seconde chance. Après avoir passé près d’une année en Algérie, Harouna est rentré au Burkina Faso et a participé à la formation en soudure. « La soudure, c’est un métier que j’aime. J’avais déjà commencé à apprendre sur le tas. Cette formation m’a permis d’être mieux formé et d’apprendre à fabriquer des outils couramment utilisés comme les portes et les fenêtres métalliques ».

Il vient de la commune de Niagho, dans la région du Centre-Est. « Si je fais mon atelier de soudure à Niagho, je sais que cela va bien marcher ».

Son voisin, Nouhoun, vient de la région du Sahel. Il est rentré au Burkina Faso après avoir passé plus de deux ans en Libye. « J’ai appris beaucoup de choses dans la mécanique automobile, notamment la maintenance et l’électronique automobile. Après cette formation, je vais suivre un stage afin de me perfectionner ».

Cette formation a été organisée grâce au financement de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants. Dans le cadre de cette initiative, l’OIM Burkina Faso organise de nombreuses formations professionnelles au profit des migrants, en collaboration avec des structures privées ou gouvernementales. Depuis 2017, 815 migrants ont reçu une aide à la réintégration.