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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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OIM Global
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Notre travail
Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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Suivi des Déplacements : les chiffres continuent d’augmenter
L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Cameroun a mené en août et en décembre 2019 deux nouvelles phases de son programme de suivi des déplacements (Displacement Tracking Matrix, DTM), fournissant des informations sur les mouvements de population dans la région, afin d’améliorer la compréhension des dynamiques de déplacement et de retour et de faciliter la planification et la mise en oeuvre des réponses.
Ces deux missions ont permis d’évaluer les nouveaux déplacements de population survenus entre août et décembre, pour atteindre, au 6 décembre, 461 664 individus déplacés dans la région de l’Extrême Nord. Les derniers mois de l’année 2019 ont été marqués par d’importantes inondations, provoquant de nombreux déplacements de courte distance et rendant difficile l’accès de l’assistance aux populations affectées.
Parmi ces populations, le nombre de retournés a augmenté de manière significative (de 6 pour cent entre les deux phases), en raison du manque de moyens de subsistance et de l’indisponibilité des services de base dans les localités de déplacement, comme l’a montré le dernier rapport sur les intentions de retour, publié en novembre 2019.
Ces données soulignent la nécessité d’une assistance de long terme dans ces régions où les déplacements ne cessent de croître et où les populations déplacées vivent dans des conditions précaires depuis plusieurs années pour certaines.
Un tout nouvel outil a également été conjointement mis en place au Cameroun, au Tchad et au Nigéria : l’indice de stabilité, permettant d’évaluer le niveau de stabilité des régions où les retours sont nombreux. Cet indice sur 100 est calculé en fonction de critères objectifs, traduisant l’existence de moyen de subsistance, le niveau des services de base, de la sécurité et de cohésion sociale dans les localités évaluées, ainsi que d’un critère subjectif, traduisant le niveau de stabilité ressenti par les populations interrogées. La première phase de collecte menée en juin 2019 a montré des résultats globalement positifs, la grande majorité des populations ne prévoyant pas de se redéplacer dans les mois à venir. La deuxième phase de collecte qui se tiendra au premier semestre 2020 permettra cependant d’ajuster la méthodologie et de réévaluer les résultats préliminaires.