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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Un atelier pour les femmes artistes renforce les activités de sensibilisation au Niger
Niamey – Les risques, les vulnérabilités et les besoins liés à la migration sont augmentés par le genre. Rien qu'en 2018, l'OIM a assisté plus de 20 000 migrants dans ses six centres de transit au Niger, dont près de 2 000 femmes migrantes, originaires pour la plupart du Niger (40%), du Nigéria (21%) et du Cameroun (15%).
Pour répondre aux vulnérabilités particulières des femmes en mobilité, l’OIM au Niger emploie actuellement neuf mobilisatrices communautaires (MobComs) d'origines différentes pour mener des sessions de sensibilisation sur la migration irrégulière et ses alternatives.
Pour renforcer ses activités de sensibilisation au genre au Niger, l’OIM a organisé du 22 au 27 juillet l’atelier « Rencontre des Femmes des Médias et des Artistes Chanteuses » (REFEMAC), en partenariat avec le label de musique local Art-Disc Records, et grâce au soutien de l'Union européenne, dans le cadre du Mécanisme de Ressource et de Réponse pour les Migrants.
Sous le thème « Pour une Migration Mieux Informée et Sécurisée des Femmes et des Jeunes Filles », l'atelier visait à informer les femmes artistes et les journalistes des tendances migratoires actuelles des femmes, des dangers de la migration irrégulière et des stratégies de sensibilisation et prévention du phénomène.
« La migration irrégulière aujourd'hui, au sens où l'entend le grand public, est un phénomène essentiellement masculin », a déclaré Abdourahamane Harouna Koudou, coordinateur pour Art-Disc Records. « Nous croyons fermement en l'influence des participantes et au rôle qu'elles peuvent jouer pour autonomiser les autres femmes. »
Les vingt participantes choisies sont toutes des personnalités influentes et des leaders respectés dans leurs domaines respectifs, allant du journalistes au actrices, et à travers l’atelier, s'engagent toutes à sensibiliser le publique à la migration irrégulière et à ses risques.
« Nos messages deviennent plus crédibles quand ils sont partagés par des personnes qui ont une certaine notoriété au-delà de notre organisation », a déclaré Stephanie Eeckman, responsable de la sensibilisation avec l’OIM au Niger. « Si les participantes sont pleinement informées et engagées dans la cause qu'elles défendent, elles peuvent avoir un impact considérable sur le changement de comportement lié à la migration irrégulière. »
Au cours de cet atelier d’une semaine, les mobilisateurs communautaires de l’OIM, appelés « MobComs », ont animé divers débats entre les vingt participants sur divers sujets liés à la migration, tels que les risques de la migration irrégulière et ses alternatives.
La semaine dernière, les vingt participants, ainsi que mobilisatrices communautaires de l’OIM, ont visité Bobiel 2, le centre de transit pour femmes migrantes de l’OIM à Niamey, afin de parler aux migrantes de leurs expériences en matière de migration.
Aida est l’une des migrantes qui s’est ouverte sur son voyage lors de la visite de mercredi. Elle est au centre de transit de l’OIM à Niamey depuis trois semaines, alors qu’elle attend son retour au Burkina Faso dans le cadre du programme de l’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) dans le cadre de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants.
« J'ai quitté mon pays avec beaucoup d'espoirs et de rêves, mais ce que j'ai trouvé à l'étranger n'était que misère », a déclaré Aida. « J'ai eu du mal à trouver un emploi et quand j'en ai finalement trouvé un, je n'ai jamais été payé. Je partageais une chambre avec huit autres filles et je pouvais à peine me nourrir. Ce fut ma vie pendant 7 ans. »
Tifa, l'une des artistes participant à l'atelier, se souvient de sa propre expérience des années précédentes lorsqu'une connaissance lui avait proposé un emploi dans un salon de beauté en Tunisie. « Ma mère m'a convaincu de ne pas y aller alors que tous mes amis me disaient que j'étais folle de laisser passer une telle occasion », raconte Tifa. « Je me rends compte maintenant que cela aurait pu facilement être moi. Il y avait quelqu'un pour m'ouvrir les yeux et j'espère pouvoir faire la même chose pour les autres un jour. »
« Cette initiative montre que la sensibilisation au Niger ne consiste pas uniquement à sensibiliser les communautés aux risques de la migration irrégulière, mais également à responsabiliser les membres des communautés et à leur donner un espace pour identifier leurs propres solutions », a déclaré Barbara Rijks, cheffe de mission de l'OIM au Niger. « Nous devons continuer à encourager la responsabilité collective en renforçant la mobilisation de la communauté. »
Au cours des prochains mois, l'équipe de l'OIM au Niger continuera à renforcer son équipe en ajoutant un plus grand nombre de femmes MobComs afin de garantir la transmission de messages clairs aux femmes vulnérables, afin qu'elles ne deviennent pas la proie de réseaux de traite d'êtres humains, à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du Niger.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Monica Chiriac, OIM Niger, Tel : +227 8931 8764, Email : mchiriac@iom.int.