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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Niamey, 21 mars 2023 – Vêtue de son uniforme de police, les yeux rivés sur un écran d’ordinateur, Sahoura Yahouza, agent de police affectée au poste frontalier intégré de Birni N’Konni, (à la frontière entre le Niger et le Nigeria), se trouve dans la salle de formation de la Direction de la Surveillance du Territoire (DST) de la Police Nationale à Niamey. Elle y bénéficie d’une formation sur l’utilisation du Système d'Information et d'Analyse des Données Migratoires (MIDAS).
Cet outil numérique, développé en 2009 par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), facilite la collecte, le stockage et l’analyse des informations des voyageurs entrant et sortant du pays en temps réel sur l’ensemble d’un réseau frontalier. Il a été choisi depuis 2019 comme système de gestion de l’information aux frontières par l’Etat du Niger.
“Ce système moderne vient remplacer notre ancien système d’enregistrement manuel et répond parfaitement aux défis auxquels sont confrontés les agents de la police frontalière.” s’enthousiasme Sahoura.
Forte de ses quinze années d’expérience au sein de la Police Nationale du Niger, Sahoura est animée d’un grand sens de l’honneur et du dévouement.
“J’ai toujours voulu servir ma nation en tant que policière. Dans la poursuite de ce rêve, j’ai bénéficié du soutien constant de ma famille et de mes amis, malgré le fait que ce soit un métier majoritairement pratiqué par les hommes,” déclare Sahoura.
Sahoura a une bonne maîtrise des outils numériques. En effet, elle a été amenée à utiliser un autre système numérique de collecte d’informations lors de son affectation à l’aéroport international Diori Hamani de Niamey. Cela lui a permis de s’imprégner du MIDAS.
« J’ai l’habitude d’utiliser des outils numériques dans mon travail quotidien et dans mes activités personnelles. Ainsi, lors de la session de formation, j’ai très vite su comment utiliser le MIDAS et comprendre l’impact qualitatif de cet outil sur mon travail, » précise-t-elle.
La numérisation joue un rôle particulièrement important en matière de gouvernance intégrée des frontières. A Birni N’Konni, elle permet aux agents frontaliers de gagner en efficacité et en rapidité. Elle permet également de collecter des informations fiables et de partager les données en temps réel avec le siège de la DST à Niamey, qui a la pleine souveraineté sur la gestions des informations qui se trouvent sur le serveur MIDAS, hébergé localement.
“Le travail au niveau des postes frontières est très fastidieux. L’utilisation du MIDAS rend plus facile et plus efficace notre travail auprès des communautés frontalières, » dit-elle.
Le digital devient de plus en plus accessible et selon Sahoura, les métiers du numérique tendent à se démocratiser.
« De grandes avancées ont été réalisées dans les domaines du numérique et de la technologie. Plusieurs formations aux métiers du numérique ont vu le jour. Il est important que les femmes s’y intéressent et y accèdent afin qu’elles puissent continuer à apporter leur contribution dans la course au développement, » ajoute-t-elle.
Très fière d’elle, l’agent de police confie qu’elle promeut le bien-être des femmes à travers son métier.
« Je participe activement aux efforts visant à faire en sorte que les femmes issues des communautés frontalières se sentent protégées et en sécurité. D’ailleurs, j’accorde une importance particulière à ce qu’elles soient bien accueillies au sein de notre poste de police, » conclut-elle.
Après avoir bénéficié de cette formation soutenue par le programme de gouvernance intégrée des frontières (IBG) de l’OIM Niger avec le soutien de plusieurs bailleurs de fonds tels que le Département d’Etat Américain (INL) et le Royaume-Uni (FCDO), Sahoura se sent encore mieux outillée pour servir son pays et être un modèle pour les femmes.