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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
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Priorités transversales
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Priscilla Ampadu, assistante de contrôle d’immigration (Assistant Immigration Control Officer - AICO II), travaille depuis plus de trois ans comme agent d’immigration au commandement du secteur de Mognori des services d’immigration du Ghana (Ghana Immigration Service -GIS). Au quotidien, Priscilla s’occupe des voyageurs qui traversent la frontière entre le Ghana et le Burkina Faso. Son travail consiste à enregistrer les données des voyageurs et à s’assurer avec diligence que chaque voyageur remplit les conditions minimales d’entrée et de sortie du pays, conformément aux lois et réglementations nationales en matière d’immigration.
Le travail de Priscilla est exigeant, car il nécessite une prise de décision rapide et une attention particulière aux détails. Jusqu’ici, les données que les agents d’immigration doivent recueillir auprès des voyageurs sont enregistrées manuellement. Priscilla doit inscrire tous les détails concernant les voyageurs dans un registre et les recouper avec d’autres registres que ses collègues ont pu utiliser. L’introduction du système d’information et d’analyse des données migratoires (MIDAS) a été un soulagement pour elle et ses collègues. Le MIDAS est un système d’information pour la gestion des frontières (Border Management Information System - BMIS) convivial et personnalisable. Il permet de collecter, de stocker et d’analyser des informations sur les voyageurs en temps réel et sur l’ensemble d’un réseau frontalier.
« Le MIDAS a véritablement révolutionné notre façon de travailler, en nous permettant de saisir facilement des données. Il nous permet également de gagner du temps. Au début, j’étais sceptique au sujet de ce système, mais il est devenu un outil indispensable dans mon travail, rendant mon travail plus facile et plus efficace », déclare Priscilla.
Développé par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en 2007, le MIDAS permet aux États de faire un suivi plus efficace des personnes qui entrent et sortent de leur territoire, tout en fournissant une base statistique solide pour la planification des politiques migratoires. Actuellement opérationnel dans plus de 30 pays, le MIDAS a été conçu pour être conforme aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et de l’Organisation internationale de normalisation (ISO).
« Le MIDAS permet de vérifier rapidement l’authenticité des documents de voyage et d’identifier les personnes figurant sur les listes nationales d’exclusion et les listes d’alerte internationales. Cela se fait en quelques secondes, contrairement à ce qui se passait auparavant, lorsque nous devions feuilleter tous les registres et consulter les plateformes de communication officielles du commandement pour vérifier si la personne figurait sur la liste d’exclusion. Cela pouvait prendre plusieurs heures. L’interface intuitive et les fonctions conviviales de MIDAS facilitent la vérification par rapport aux listes d’alerte nationales et internationales, par exemple Interpol », explique Priscilla.
Le MIDAS saisit automatiquement les données biographiques et biométriques des voyageurs à l’aide de lecteurs de documents, de webcams et de lecteurs d’empreintes digitales. Cette automatisation de la collecte des données permet une saisie plus rapide et plus précise des informations. Le MIDAS est entièrement personnalisable et peut être adapté aux exigences spécifiques des gouvernements, qu’il s’agisse de l’intégration avec les systèmes d’information préalable sur les voyageurs (API), de la compatibilité avec une solution de visa électronique ou de la possibilité d’imprimer des vignettes de visa et des cartes de voyage temporaires. « Je ne savais pas qu’il existait un système qui facilitait notre travail. Au cours de l’atelier, nous avons reçu une formation pratique de l’OIM Ghana sur la manière de naviguer dans le MIDAS, et je dois dire que j’ai été impressionnée, en particulier par la capacité d’interopérabilité et la possibilité de vérifier les voyageurs par rapport à la liste d’Interpol, c’est incroyable ! Le formateur a insisté sur l’importance de la précision, de l’efficacité et du respect des procédures
opérationnelles standard lors de l’utilisation du MIDAS », déclare Priscilla.
Dans le cadre du déploiement du MIDAS au Ghana, une formation personnalisée - adaptée aux besoins des administrateurs, des utilisateurs finaux (agents d’immigration de première ligne) et des points focaux informatiques des différents points de passage a été dispensée. L’OIM Ghana a jusqu’ici formé plus de 100 agents d’immigration dans les régions Upper East et Upper West du Ghana, en particulier à Hamile, Kulungugu, Mognori, Namoo, et Pulmakom, tous situés à la frontière avec le Burkina Faso.
Priscilla a expliqué en quoi la formation lui a été utile et comment elle va utiliser les connaissances acquises : « j’utilise le MIDAS depuis environ un mois après la formation, et il m’a permis de suivre plus facilement les statistiques, de simplifier la collecte des données et d’améliorer l’efficacité opérationnelle à ce poste de contrôle frontalier. Nous pouvons tirer parti de cette meilleure gestion des données pour prendre des décisions éclairées. Je pense que cela peut également aider le Siège du Service d’immigration du Ghana à défendre ses intérêts et à orienter les politiques sur la base des données que nous collectons ». Elle poursuit : « les connaissances que j’ai acquises aujourd’hui m’aideront à améliorer mon travail sur le terrain, même lors de ma prochaine affectation, et je pourrais même former d’autres personnes et partager mes connaissances ». L’atelier a été financé par le Bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois du Gouvernement des États-Unis d’Amérique dans le but de renforcer la capacité des agents des services d’immigration du Ghana à gérer efficacement les données migratoires et à rendre les frontières du Ghana plus sûres de manière générale