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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Des ateliers d’évaluation finale pour mettre en exergue le soutien accru apporté aux survivants de la traite en Afrique de l’Ouest
Ibadan, Nigéria & Accra, Ghana – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), avec le financement du Bureau de surveillance et de lutte contre la traite des êtres humains (TIP Office) du Département d’État américain, a organisé des ateliers sur les enseignements tirés du projet intitulé « Enhanced Reintegration Support to Survivors of Trafficking » (ERS) à Ibadan, au Nigéria, le 2 septembre 2024, et à Accra, au Ghana, le 6 septembre 2024. Ces ateliers ont marqué la fin d’une initiative de 20 mois visant à fournir un soutien à long terme aux survivants de la traite des êtres humains.
Lancé en octobre 2022, le projet ERS a apporté avec succès une aide à 58 survivants originaires du Nigéria et du Ghana en leur offrant des services de réintégration complets, notamment un soutien social et psychosocial, un mentorat en entrepreneuriat et des formations au développement des compétences commerciales.
Mme Aida Zecevic, Cheffe de l’Unité de lutte contre la traite et de protection et Responsable des relations avec les donateurs, OIM Washington, a souligné l’impact du projet lors de l’atelier d’Ibadan : « Le projet ERS a été un parfait exemple de ce que nous pouvons réaliser lorsque nous collaborons au-delà des frontières et des secteurs. En répondant aux besoins uniques des survivants de la traite, non seulement nous soutenons leur réintégration, mais nous contribuons également à la lutte plus large contre la traite des êtres humains. Les enseignements que nous avons tirés guideront nos efforts futurs afin de garantir que chaque survivant puisse reconstruire sa vie dans la dignité et l’espoir ».
Les participants, parmi lesquels des représentants des gouvernements, des ONG et des bénéficiaires du projet, ont identifié des possibilités d’améliorer les stratégies futures de soutien aux survivants de la traite des êtres humains. Les résultats de ce projet contribueront également à l’élaboration de politiques et de programmes fondés sur des données factuelles visant à soutenir les populations en situation de vulnérabilité. M. Alex Oturu, Coordonnateur de la zone sud-ouest représentant la Commission nationale pour les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées (NCFRMI) au Nigéria, a déclaré : « L’implication du gouvernement est cruciale pour soutenir les progrès réalisés grâce à des projets tels que l’ERS. Nous avons pu constater de première main l’impact transformateur sur les survivants lorsqu’il existe des efforts coordonnés entre les agences gouvernementales, les ONG et la communauté internationale. La réussite de ces survivants reflète notre responsabilité collective et notre engagement à fournir un soutien continu ».
Les ateliers ont permis de présenter les principales conclusions de l’évaluation finale du projet, d’examiner les recommandations et de partager les principaux enseignements tirés et les meilleures pratiques. Ces ateliers ont également été déterminants pour tous les participants, car ils ont abordé les défis rencontrés au cours du projet, analysé les données collectées et discuté des implications des résultats.
Mme Christiana Asante, mentore pour les bénéficiaires au Ghana, a également fait part de son point de vue sur l’impact du mentorat sur les survivants. « Le mentorat va au-delà des compétences entrepreneuriales. Il s’agit de renforcer la confiance en soi et la résilience. Les survivants ont fait preuve d’une croissance incroyable, non seulement sur le plan économique, mais aussi au niveau de leur confiance en soi et de leur détermination à réussir. En les aidant à créer leur entreprise, nous les aidons à s’assurer un avenir où ils pourront prospérer de manière indépendante et inspirer d’autres personnes au sein de leur communauté ».
M. Benjamin Avenda, Assistant de projet à l’OIM Nigéria, a souligné l’importance de l’implication de la communauté et des systèmes de soutien durables. « L’un des enseignements essentiels que nous avons appris est que la réintégration va au-delà de l’aide immédiate. Elle nécessite un engagement à long terme et l’implication des communautés locales. Notre travail au Nigéria a montré que lorsque les communautés sont en mesure de soutenir les survivants, les résultats sont beaucoup plus durables. Nous avons constaté des progrès remarquables dans la vie des personnes que nous avons aidées, et ce n’est que le début ».
L’évaluation comprenait également des visites sur le terrain auprès des bénéficiaires du projet au Nigéria et au Ghana, ce qui a permis aux participants de constater les progrès et l’impact des services de réintégration fournis. Ces visites ont permis d’obtenir des informations précieuses sur la mise en œuvre des stratégies du projet et sur les défis auxquels les survivants sont confrontés.
Le projet ERS a également mis en évidence la nécessité d’adopter des approches adaptées qui tiennent compte des contextes spécifiques des différentes régions. M. Edem Semordzi, Assistant de projet à l’OIM Ghana, a évoqué les défis uniques rencontrés au Ghana et les solutions innovantes développées. « Au Ghana, les défis sont multiples, de l’instabilité économique à la stigmatisation sociale. Cependant, en fournissant un soutien ciblé et un mentorat en entrepreneuriat, nous avons pu doter les survivants des outils dont ils ont besoin pour surmonter ces difficultés. Elles ont également été en mesure d’autonomiser d’autres jeunes filles grâce à ce que nous avons appelé le mentorat mené par les survivantes, qui était très innovant, rassemblant les survivantes pour défendre d’autres jeunes filles et leur donner de l’autonomie. Nos visites sur le terrain nous ont montré la différence tangible que ces interventions ont faite dans leur vie ».
Le rapport d’évaluation finale, discuté en détail lors des ateliers, constituera une ressource cruciale pour les futurs programmes visant à soutenir les survivants de la traite des êtres humains. Il met en évidence les succès du projet ERS, notamment une indépendance économique accrue des bénéficiaires et une amélioration des résultats en matière de santé mentale, tout en soulignant les domaines à améliorer, notamment la nécessité de disposer de méthodes de collecte de données plus solides.
Oluwatosin* (nom fictif), une bénéficiaire nigériane, a déclaré : « Le projet ERS a joué un rôle déterminant dans ce que je suis aujourd’hui ; il m’a aidée à reconstruire ma vie, et je peux parler en toute confiance au nom de mes autres sœurs : nous nous en sortons très bien et nous nous soutenons même mutuellement dans nos projets d’entreprise ».
Les ateliers se sont terminés par un appel à l’action en faveur d’une collaboration et d’une innovation continues dans la lutte contre la traite des êtres humains.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
À Washington : Aida Zecevic, OIM Washington, email : azecevic@iom.int.
Au Ghana : Edem Semordzi, OIM Ghana, email : esemordzi@iom.int.
Au Nigéria : François-Xavier Ada, OIM Nigeria email : fadaaffana@iom.int.