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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Formation des acteurs de la société civile et communautaire sur l’approche de la sécurite humaine et les mécanismes de protection dans le cadre de la traite des êtres humains
Labé, Guinée, 19 juillet 2023 - L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) lancent une série de formations sur l'approche de la sécurité humaine et les mécanismes de protection contre la traite des êtres humains, avec un premier atelier organisé à Labé. Comme l'a souligné Mme Ana FONSECA, Cheffe de mission de l'OIM Guinée lors du lancement : "L'objectif de cet atelier est de sensibiliser et d'informer les communautés sur l'évolution et la tendance de la traite des êtres humains dans notre pays, tout en encourageant tous les acteurs impliqués à intensifier leurs efforts pour renforcer la prévention, la protection et le partenariat dans la lutte contre ce fléau en Guinée."
Cette initiative s'inscrit dans le cadre du mois de lutte contre la traite des êtres humains, dont la journée internationale est célébrée chaque 30 juillet. Le cycle de formations, qui a débuté ce mercredi, couvrira des thèmes essentiels tels que l'identification des personnes vulnérables, la distinction entre la traite, le trafic et les violences basées sur le genre (VBG), les techniques d'entretien et d'écoute, le cadre juridique et institutionnel de lutte contre la traite des personnes, et la présentation des outils de mécanismes de protection développés.
Dans son discours, Madame Aïssatou Barry, Chef de Cabinet du Ministère de la Protection Féminine de l'Enfance et des Personnes Vulnérables, a souligné l’importance d’une telle formation notamment pour le soutien aux victimes : "Face à cette triste réalité, une véritable synergie d'intervention doit être créée entre tous les acteurs en vue de maximiser les actions et pérenniser les résultats. […] Au sortir de cette session de formation, je suis convaincue que vous aurez des outils pouvant vous aider à identifier et à référer les victimes pour leur prise en charge". Le Représentant de l'ONU Droit de l’Homme, M. Aimé Kaloko N'Tumba, a abondé dans son sens, affirmant : "Il est de notre devoir moral de leur tendre la main et de leur offrir la protection et l'assistance dont ils ont désespérément besoin... Il est essentiel que les victimes de la traite soient identifiées, protégées et soutenues tout au long de leur processus de rétablissement. »
Elhadj Boubacar Tounkara, Chef de Cabinet du Gouvernorat de Labé, a relevé la volonté étatique de s’engager dans la lutte contre la traite des personnes : "Il est nécessaire de promouvoir les droits de l'homme et les libertés individuelles, d'assurer l'accès des services sociaux de base et de renforcer la participation citoyenne et la cohésion sociale. C'est la raison pour laquelle le Gouvernement guinéen s'est engagé dans la promotion de l'approche sécurité humaine comme cadre de référence pour la protection des droits et des intérêts des personnes vulnérables, notamment les femmes et les enfants victimes de la traite."
Le Président du Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes et Pratiques assimilées, M. Aboubacr Sidiki Camara, a pour sa part souligné l'importance de la thématique et l’engagement des Chefs d’agence dans la lutte, ajoutant : « Cette série de formations s'inscrit dans cet esprit d'implication active des acteurs de terrain ».
Cette série de formations est organisée dans le cadre du projet "Utiliser l’approche de la sécurité humaine pour autonomiser et protéger les individus contre la traite des personnes en Guinée". Lancé en mars 2023 et financé par le Fonds d’affectation spéciale des Nations Unies pour la sécurité humaine, alimenté lui-même en grande partie par le Japon, ce programme conjoint de 15 mois soutient l’État Guinéen ainsi que les communautés ciblées dans les régions de Conakry, Kankan, Labé, Mamou et N’Zérékoré.
L'initiative a pour but d'adresser les défis liés aux insécurités humaines contextuelles qui alimentent l'offre et la demande de la traite des personnes. Il vise à améliorer la protection et l'assistance aux personnes vulnérables à la traite, à autonomiser les migrants et les membres de la communauté pour se prémunir contre les risques de traite, et à effectuer une analyse comparative du système de protection guinéen face à la traite, par rapport aux systèmes de protection régional et international.
Parmi les actions concrètes du projet, on compte renforcer et vulgariser l’approche communautaire de lutte contre la traite des personnes, à travers une analyse du cadre législatif national avec les dispositions des conventions et traités régionaux et internationaux ratifiés par la Guinée en la matière , la formation de plus de 100 acteurs pour une meilleure protection des victimes, la sensibilisation de 500 leaders et membres de la communauté pour une meilleure résilience, la mise en place d'un webinaire régional pour plus de 50 participants des agences des Nations Unies, et la mise en place de 20 ambassadeurs migrants pour assister les victimes potentielles.
Le programme est une collaboration entre l'OIM, le HCDH, et diverses agences gouvernementales Guinéennes, dont le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile, l'OPROGEM, le Ministère de la promotion Féminine, de l’Enfance et des Personnes Vulnérables, le Ministère de l’Action Sociale, le Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, ainsi que le Comité National de Lutte contre la Traite des Personnes et Pratiques Assimilées.
La mise en œuvre de ce projet s'étend jusqu'en juin 2024, avec l'espoir d'aboutir à une lutte plus efficace et plus résiliente contre la traite des personnes en Guinée.
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Pour plus d’information :
Lorraine NDAYIRUKIYE, Chargée de projet - lndayirukiye@iom.int.