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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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La protection et le bien-être des athlètes africains au centre du forum de Mission 89, l’OIM et le Réseau des Nations Unions sur la migration portant sur la promotion des options de migration régulières
Abidjan, 26 janvier 2024 - Le récent débat d’orientation sur le thème « Creating a Level Playing Field : Building Sustainable and Regular Migration Pathways for African Athletes », qui a été organisé par Mission 89 et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) dans le cadre du Réseau des Nations Unies sur les migrations (UNNM), a été marquée par des déclarations et des recommandations percutantes de la part des principales parties prenantes et des délégués, tandis que les experts et les athlètes ont souligné le besoin urgent de promouvoir les options de migration sûres et régulières pour atténuer les risques d’exploitation, de traite et d’autres risques de protection auxquels sont confrontés les jeunes athlètes africains qui migrent sur le continent et au-delà, à la poursuite de leurs rêves.
Le forum s’est tenu en marge de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Côte d’Ivoire, avec un large éventail d’acteurs du sport et des migrations, dont les icônes du football africain Kwame Ayew (Ghana), Ode Futudilu (Afrique du Sud) et Arouna Koné (Côte d’Ivoire), l’Ambassadrice Jessica Davis Ba (ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire), Melrose Karminty (Ministre de la Protection sociale de la République de Sierra Leone) ; Jared Okelo, membre du Parlement de la République du Kenya ; Philippe Poinsot, Coordonnateur résident des Nations Unies en Côte d’Ivoire ; Garba Baba Umar, Vice-Président d’INTERPOL Afrique ; Jean François Basse, Représentant de l’UNICEF en Côte d’Ivoire ; Cheikh Touré, Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, Chef du bureau sous-régional en Côte d’Ivoire ; Lerina Bright, Directrice exécutive de Mission89 ; David Preux, Chef de mission de l’OIM en Côte d’Ivoire.
Dans son discours d’ouverture, l’Ambassadrice Jessica Davis Ba a souligné le rôle du sport en tant que catalyseur de la transformation sociale et a félicité les partenaires pour leurs efforts dans la gestion de la migration durable et des problèmes socio-économiques qui ont rendu les jeunes athlètes vulnérables à la traite et à l’exploitation. En outre, elle a également souligné les réalisations du programme « Africa Regional Migration Program » (ARMP) financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’État américain, qui vise à aider les pays à promouvoir des migrations sûres, ordonnées et dignes et à réduire la vulnérabilité des migrants le long des principales routes migratoires.
« Les États-Unis sont engagés à travailler avec les pays africains pour approfondir les liens diplomatiques, promouvoir la paix, la prospérité et la protection des jeunes, et le sport est un outil pour y parvenir », a-t-elle déclaré. « Dans le cadre de leur engagement à soutenir des options de migration régulières et sûres, notamment pour les jeunes qui sont déterminés à poursuivre leur carrière sportive au-delà de leurs frontières, les États-Unis soutiennent l’OIM par le biais de l’ARMP qui couvre plus de 25 pays d’Afrique pour améliorer la gouvernance des migrations ».
En sa qualité de Président de l’UNNM en Côte d’Ivoire, Philippe Poinsot, Coordonnateur résident des Nations Unies, a ouvert la voie aux discussions en soulignant les liens dynamiques entre les prouesses athlétiques et la mobilité des personnes à travers les frontières, ainsi que la manière dont le sport peut contribuer au développement d’un pays d’origine et de destination, favorisant ainsi la réalisation des objectifs du Programme 2030 et du Pacte mondial sur les migrations.
Le Président de la Fédération ivoirienne de Football, Idriss Diallo, a quant à lui publié une déclaration dans laquelle il reconnaît le rôle important que les fédérations sportives peuvent jouer pour assurer un environnement protecteur aux athlètes et pour renforcer les parcours réguliers. Lerina Bright, Directrice exécutive de Mission 89, a souligné l’importance de définir le trafic dans et à travers le sport et de promouvoir une approche axée sur des données factuelles afin d’améliorer les réglementations sur le trafic dans le sport.
Clara Perez Lopez, Protection Programme Officer à l’OIM, a également présenté des données détaillées sur les tendances migratoires, qui reflètent des tendances à la hausse dans les pays africains plutôt que sur d’autres continents, et a appelé à une approche multipartite pour promouvoir des options régulières pour la migration sportive et lutter contre la traite des personnes dans l’industrie du sport. Une table ronde réunissant d’anciens footballeurs africains, Kwame Ayew et Arouna Koné, a souligné le rôle important des parents et des tuteurs dans la protection de leurs enfants et a recommandé de continuer à sensibiliser les parents et leurs enfants sur cette question cruciale.
Le forum s’est achevé par des présentations et des tables rondes très instructives, au cours desquelles des experts ont débattu de solutions politiques et de stratégies d’engagement des parties prenantes pour protéger les athlètes de l’exploitation. Les discussions ont également porté sur l’impact des politiques sur les carrières sportives professionnelles et sur la nécessité de disposer de données factuelles pour renforcer la lutte contre la traite des personnes dans le domaine du sport. Innocentia Apovo, Haut Fonctionnaire de la police de la République du Bénin, a fait part de son point de vue sur la nécessité de renforcer la coordination entre les autorités chargées de l’application de la loi dans les différents pays afin de renforcer les poursuites à l’encontre des criminels impliqués dans les trafics.
Dans son discours de clôture, le Chef de mission de l’OIM, David Preux, a souligné que le sport et la migration peuvent être positifs pour le développement, à la fois pour le pays d’accueil et pour le pays d’origine des athlètes.
« Afin de maximiser les avantages de la migration dans le domaine du sport, il est important de renforcer les options régulières offertes aux athlètes, permettant ainsi aux jeunes qui souhaitent poursuivre leurs rêves de le faire en conformité avec les lois de l’État et les conventions internationales et régionales. Cela nécessite la mise en œuvre d’un ensemble de mesures visant à les protéger avant, pendant et après leur déplacement, en impliquant les athlètes, leurs communautés, les fédérations sportives et les autorités nationales ».
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Lucas Chandellier, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, lchandellier@iom.int
Ifedayo Adeleye, Mission89, media@mission89.com