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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM, AMA et les partenaires s’engagent en faveur de l’action climatique dans les zones urbaines
Accra – Les 3 et 4 juin 2024, en prélude à la Journée mondiale de l’environnement célébrée le 5 juin, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé une formation sur la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique, en mettant l’accent sur les zones urbaines, destinée aux membres du comité de pilotage du projet intitulé « Strengthening the Capacity of the City of Accra to Manage Human Mobility in the Context of Climate Change » (renforcer les capacités de la ville d’Accra à gérer la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique). Le projet s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre l’OIM et l’Assemblée métropolitaine d’Accra (AMA), financée par le Fonds de l’OIM pour le développement.
La ville d’Accra a été touchée par la hausse des températures, l’augmentation du niveau de la mer et les inondations au cours de la dernière décennie, entraînant la destruction des infrastructures de la ville ainsi que des pertes humaines. Alors que sa résilience climatique est en jeu, Accra reste un territoire d’opportunités pour les migrants, qu’ils viennent d’autres régions du Ghana ou des pays voisins, notamment des zones touchées par l’élévation du niveau de la mer, la dégradation des sols et l’irrégularité des précipitations. Par conséquent, si aucune mesure n’est prise aujourd’hui, 100 000 à 150 000 personnes pourraient être contraintes de quitter les zones côtières du Ghana d’ici 2050 en raison de l’accélération de l’érosion côtière et de l’augmentation de l’intensité et de la fréquence des inondations, ce qui sera également une réalité pour Accra.
« L’AMA a intentionnellement abordé les défis liés à la migration et au changement climatique dans le cadre de la ville. Le renforcement des capacités de ceux qui travaillent sur le lien entre la migration, l’environnement et le changement climatique (MECC) est crucial si nous voulons réussir à construire une ville résiliente et inclusive qui prend en compte tous les citoyens, y compris les migrants », a déclaré Mme Elizabeth K. T. Sackey, maire de la ville d’Accra.
L’atelier de deux jours a rassemblé des représentants des unités de planification du développement, de protection sociale, de gestion des déchets, de relations internationales, de résilience et de durabilité, et d’administration de l’AMA, du Ministère de l’Intérieur, de l’agence de protection de l’environnement (EPA), d’OSC et du monde universitaire. En outre, C40 Cities, un réseau mondial de près de 100 maires des principales villes du monde qui sont unis dans l’action pour faire face à la crise climatique et un partenaire étroit de l’AMA pour l’action climatique, et la communauté des migrants étaient représentés.
« Le partenariat entre l’OIM, AMA et tous les organismes représentés au sein du comité de pilotage du projet est essentiel pour s’assurer que personne n’est laissé pour compte à un moment où les impacts du changement climatique sont ressentis surtout par les populations les plus vulnérables, notamment celles issues des communautés migrantes. Il est encourageant de constater l’engagement de tous les partenaires à concentrer leur action climatique sur les aspects liés à la migration », a déclaré Mme Fatou Diallo Ndiaye, Cheffe de mission de l’OIM au Ghana.
Dans l’ensemble, les participants à l’atelier ont amélioré leurs connaissances sur le lien entre l’environnement et la mobilité humaine, les facteurs de la migration environnementale, les impacts de la migration induite par le climat dans les zones urbaines et les cadres juridiques et politiques existants relatifs à la migration environnementale aux niveaux international et continental. À l’avenir, grâce aux nouvelles connaissances acquises, les participants pourront contribuer au développement d’interventions politiques visant à réduire les vulnérabilités associées au changement climatique et à la mobilité humaine en milieu urbain.
« En tant que migrant interne travaillant dans la gestion informelle des déchets, je connais l’urgence de l’action climatique. J’ai trouvé un nouveau foyer dans la ville d’Accra et je m’engage à apporter ma contribution pour aider à atténuer les impacts du changement climatique actuellement ressentis par les citoyens les plus vulnérables », a déclaré Lambima Mahama, membre de la communauté migrante des collecteurs de déchets informels. Le Ghana et l’AMA ont tous deux pris des engagements nationaux et internationaux pour promouvoir et améliorer le niveau de vie de leurs citoyens, notamment en ce qui concerne le changement climatique et les migrations.
En 2022, le pays a signé la déclaration de Kampala sur la migration, l’environnement et le changement climatique. « Le moment est venu de promouvoir et de mettre en œuvre la déclaration de Kampala dans le contexte ghanéen, avec les jeunes en tant que parties prenantes et collaborateurs clés. Un partenariat avec les jeunes permettrait d’assurer le développement d’actions concrètes avec et pour les migrants, y compris dans le contexte urbain », a déclaré Nadia Owusu, jeune défenseur du climat.
Le projet aide la ville d’Accra à intégrer la mobilité humaine induite par le changement climatique dans ses politiques locales, ses stratégies et ses plans d’action, dans le but de répondre aux besoins des migrants et de prévenir les futurs déplacements de population. Le projet favorisera également les échanges de connaissances techniques avec les parties prenantes d’autres pays du continent.
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Pour plus d'informations veuillez contacter:
Eric Kwame Akomanyi, IOM Ghana, eakomanyi@iom.int