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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM appuie les autorités locales à la prise en charge des situations de crise au profit des personnes déplacées en Côte d’Ivoire
Odienné – L’organisation international pour les migrations, en partenariat avec les autorités locales et administratives de la Côte d’Ivoire ont organisé le 24 mars derniers une simulation de crise en conditions réelles (dit SIMEX).
Première du genre dans le pays, cet exercice a été conduite dans la région du Kagadougou, située au Nord-Ouest du pays à la frontière avec le Mali et Burkina Faso.
Le SIMEX consiste en une simulation de crise aux frontières. Les conséquences de la crise provoquent le déplacement d’une population - ici fictive de 300 figurants - vers la population d'accueil qui a le rôle d'offrir les premiers soins. Parmi les 300 participants, des professionnels de la protection civile et de la sureté ont simulé des incidents spécifiques, jouant le rôle de terroristes, malades, trafiquants et demandeurs d’asile.
Dans le cadre de ce scenario, le Gouverneur de la Région d’Odienné a activé le Centre Opérationnel Régional (COR) spécifiquement chargé de la gestion de crise à l’échelon régional. Composé des Responsables de Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des services techniques, le centre a coordonné l’acheminement des déplacés au centre d’accueil provisoire d’Odienné et la prise en charge sur site.
« C’est un moment de fierté, d’avoir vécu une situation exceptionnelle dans notre localité » a affirmé N’goun Germain François – Préfet de la région du Kabadougou. A-t-il ajouté : « Cet exercice permettra d’adapter nos connaissances à des faits réelle, d’améliorer les insuffisances qui ont été identifiées afin d’apporter une meilleure assistance aux personnes vulnérables en cas de crise. »
Le SIMEX a constitué une opportunité pour la Région d’Odienné de tester les mécanismes de gestion de crises à la suite d’un déplacement massif de population, ainsi que d’évaluer les capacités de réaction des différents intervenants - notamment celle des communautés, de forces de l’ordre, des services de santé et des autres structures techniques étatique. Le SIMEX a aussi permis de mettre en contact direct les représentants des autorités ivoiriennes présentes sur le terrain avec la population locale, tous engagés dans la même réaction face à une crise majeure.
Lors de l’activité, des observateurs ont évalués l’ensemble des réponses déclenchées par le COR, identifiant des bonnes pratiques ainsi que des points à améliorer dans la gestion des crises. Le résultat de cette évaluation sera remis au Conseil Départemental de Sécurité pour soutenir l’adaptation du Plan d’Intervention Régional pour la gestion des crises aux frontières.
Letizia Tirone, Chef du Projet a souligné que « la réalisation de cette première édition du SIMEX a été possible grâce à la collaboration et l’appui technique de la mission OIM Niger, qui a acquis une expérience considérable sur le terrain. D’ailleurs, cet exercice a montré que l'effort de coordination entre tous les acteurs impliqués a donné d'excellents résultats en termes de gestion d’une crise ».
Cette activité́ était organisée dans le cadre du projet intitulé « Renforcer la gestion des frontières et la cohésion sociale aux frontières de la Côte d’Ivoire avec le Mali et le Burkina Faso, (BEMSOC) », financé par le Gouvernement du Japon et mis en œuvre par l’OIM Côte d’Ivoire en appui au Gouvernement de la Côte d’Ivoire dans le cadre des plans nationaux/régionaux de préparations aux crises transfrontalières.
Pour plus d'information veuillez contacter Joelle Furrer, jfurrer@iom.int.