Freetown- Le Gouvernement de Sierra Leone, en coordination avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a organisé le 16 mars un atelier sur le Plan d’action pour la mise en œuvre des recommandations sur la mobilité humaine dans le contexte des migrations, de la dégradation de l’environnement, du changement climatique et de la réduction des risques de catastrophe en Sierra Leone.

L’événement a été organisé dans le cadre des activités visant à tester l’outil d’évaluation intégrée de la mobilité humaine de l’OIM pour la réduction des risques de catastrophe et contribuer à l’adaptation au changement climatique en Sierra Leone dans le cadre du projet de mise en œuvre de politiques mondiales sur les migrations environnementales et les déplacements dus aux catastrophes en Afrique de l’Ouest mené conjointement avec la plateforme sur les déplacements dus aux catastrophes et le soutien du Gouvernement de la France.

Le Chef de bureau par intérim de l’OIM en Sierra Leone, Christos Christodoulides, a déclaré que « l’atelier vise non seulement à donner un aperçu des conclusions et des résultats de l’OIM avec les parties prenantes présentes, mais aussi à favoriser une compréhension approfondie des principales conclusions, y compris des perspectives nationales et régionales sur le travail effectué jusqu’ici ».

« Après une série d’activités, dont la recherche et le dialogue avec des partenaires internationaux et locaux travaillant dans le domaine de la mobilité humaine en relation avec le changement climatique, les catastrophes et la dégradation de l’environnement, nous sommes ici aujourd’hui pour valider le plan d’action que nous avons élaboré avec toutes les parties prenantes présentes », a ajouté Christos.

S’exprimant au cours de l’atelier, le Directeur adjoint de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (National Disaster Management Agency – NDMA), M. John V. Rogers, a déclaré que « cela a été un long processus qui a commencé en 2022. Et beaucoup d’idées ont été intégrées dans le plan d’action qui est sur le point d’être validé aujourd’hui. Nous sommes donc heureux d’être à nouveau ici pour participer à la finalisation de ce document important ».

M. Rogers a également indiqué « qu’au fil des années, nous avons assisté à des catastrophes dans le monde entier, y compris en Sierra Leone, qui ont eu de graves répercussions sur la société. Il est toujours nécessaire de prendre des mesures pour résoudre ces phénomènes. L’OIM s’est engagée dans cette voie en soutenant cette initiative louable d’élaboration de ce document ».

Le Directeur adjoint du Ministère de l’Environnement et du Changement climatique, M. Lahai Samba Keita, a déclaré que le Ministère accorde une attention particulière aux questions liées à la mobilité, à l’environnement et au changement climatique. Il espère que le plan d’action pourra aider le Gouvernement de la Sierra Leone à mieux se préparer à faire face aux déplacements dus à la dégradation de l’environnement et aux problèmes connexes dans le pays. Dans le même ordre d’idées, la spécialiste régionale chargée de la thématique au Bureau régional de l’OIM à Dakar et le Chef de bureau de l’OIM en Sierra Leone ont rendu une visite de courtoisie au Ministre de l’Environnement et du Changement climatique de la Sierra Leone afin de discuter davantage des questions relatives à la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et des catastrophes en Sierra Leone.

La mobilité humaine peut être induite par des impacts environnementaux, cependant, la décision de se déplacer dépend de facteurs individuels et contextuels. Les facteurs environnementaux agissent rarement de manière isolée ; ils influencent tous les autres facteurs de migration, y compris les facteurs politiques, sociaux, économiques et démographiques. Dans ce contexte, le changement climatique agit comme un multiplicateur de risques.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Alfred Fornah, Assistant média et communication à l’OIM Sierra Leone, email : afornah@iom.int