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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et ses partenaires effectuent un exercice de simulation de crise de déplacement à la frontière entre le Ghana et le Burkina Faso
Région du Haut Ghana oriental, Ghana 24 septembre 2024 – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en collaboration avec la National Disaster Management Organisation (NADMO) (agence nationale de gestion des catastrophes au Ghana), a mené avec succès un exercice de simulation (SIMEX) à Paga, à la frontière entre le Ghana et le Burkina Faso, afin de tester l’état de préparation et l’efficacité des intervenants humanitaires et la préparation des communautés dans la gestion et la réponse aux situations d’urgence transfrontalières.
Le SIMEX visait à évaluer la coordination entre les différents acteurs et intervenants humanitaires, à évaluer le déploiement rapide des centres d’opérations d’urgence (COU) et des outils de gestion de crise, à identifier les forces et les faiblesses des réponses des acteurs et des agences, et à renforcer les relations entre les organisations gouvernementales et non gouvernementales. Les enseignements tirés du SIMEX seront intégrés dans le plan de réponse aux crises humanitaires transfrontalières afin de combler les lacunes et les faiblesses identifiées.
Le Directeur général adjoint de la NADMO, M. Mahama Saibu Mumuni, a souligné la nécessité d’un plan solide de réponse aux crises humanitaires transfrontalières : « Compte tenu de la situation instable dans la région, il est essentiel de disposer d’une réponse structurée et coordonnée aux urgences transfrontalières », a déclaré M. Mumuni. « La simulation a été un élément essentiel pour affiner notre préparation. Avec les événements qui se produisent au Sahel, où des milliers de personnes déplacées traversent le Ghana pour trouver refuge, il est clair qu’une approche interagences efficace et bien coordonnée est essentielle pour gérer de telles situations ».
L’exercice a été un élément important pour répondre au besoin urgent d’une approche coordonnée pour gérer d’importants afflux spontanés de personnes déplacées, comme l’ont montré les événements récents dans la région. À titre d’exemple, en novembre 2020, près de 1 000 personnes se sont réfugiées au Ghana pour échapper à d’éventuelles violences liées aux élections en Côte d’Ivoire ; et plus tôt cette année, l’intensification des actions militaires au Burkina Faso a poussé plus de 4 000 Burkinabés à se réfugier au Ghana. Ces incidents soulignent l’importance d’une approche interagences cohérente et coordonnée pour répondre aux besoins des populations déplacées et des communautés d’accueil, ce que le nouveau plan de réponse aux crises humanitaires transfrontalières vise à assurer.
M. Richard Amo Yartey, Chef du COU pour le SIMEX, Directeur de l’Inspection à la NADMO, et l’Honorable Gerard Ataogye, Chef de l’exécutif de district de l’Assemblée du District de Kassena Nankana West, ont déclaré dans un communiqué conjoint : « Le processus témoigne des bonnes relations de travail entre tous les partenaires impliqués. Le SIMEX a montré à quel point il est essentiel de réunir les acteurs locaux et internationaux. Cet exercice a renforcé la coordination et favorisé la collaboration entre toutes les parties prenantes, des membres de la communauté aux agences de sécurité et aux partenaires humanitaires. Nous devons maintenir ce niveau de travail d’équipe pour être pleinement préparés aux crises futures ».
L’exercice a réuni environ 500 participants, dont 300 membres de la communauté et 200 acteurs locaux, tels que le Conseil de sécurité de la région du Haut Ghana oriental, le Conseil de sécurité des frontières, des fonctionnaires de la NADMO, des ONG locales, des agences des Nations Unies (OIM et HCR) et les médias. Avant l’exercice, une série d’activités comprenant des formations pour les principales parties prenantes et pour les responsables de la sécurité, ainsi que des sensibilisations de la communauté, ont été menées pour préparer toutes les parties concernées.
« La réussite de l’exercice SIMEX marque une étape importante dans le renforcement des capacités du Ghana et de ses pays voisins à gérer efficacement les déplacements de population à grande échelle. Les leçons apprises et le feedback collecté durant l’exercice seront cruciaux pour affiner le plan d’urgence et assurer une réponse opportune et coordonnée aux futures crises humanitaires qui provoquent des mouvements massifs de populations dans la région. L’OIM se tient prête à soutenir davantage le Gouvernement du Ghana pour assurer la sécurité de ses frontières, de ses communautés frontalières ainsi que des personnes en situation de déplacement », a déclaré la Cheffe de mission de l’OIM au Ghana, Mme Fatou Diallo Ndiaye.
Le projet est réalisé grâce au financement du Bureau international chargé de la lutte contre les stupéfiants et de l’application des lois (INL) du Département d’État des États-Unis.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
David Kwame Darko, OIM Ghana, par email : ddarko@iom.int ou par téléphone : +233302742930 (ext. 2409)