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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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L’OIM et ses partenaires lancent l’Initiative de cohésion communautaire au Niger dans la région de Maradi, en proie aux conflits
Niamey – Avec le soutien du Ministère fédéral des Affaires étrangères allemand (GFFO), l’Organisation internationale pour les migrations et le Gouvernement du Niger ont lancé le 10 mars l’Initiative de cohésion communautaire au Niger (en anglais, NCCI) dans la région de Maradi, au sud du Niger, près de la frontière avec le Nigéria. La NCCI, qui sera mise en œuvre pendant 18 mois à Tillaberi, Tahoua, Maradi et Diffa, vise à accroître la résilience et la cohésion des communautés pour faire face aux conflits, à l’insécurité et aux menaces des organisations extrémistes violentes, et à renforcer leur confiance vis-à-vis des autorités locales et des structures étatiques. L’initiative favorise la participation des femmes et des jeunes et leur offre des opportunités économiques durables afin d’améliorer leurs moyens de subsistance.
Grâce à des projets à impact rapide, la NCCI soutient des activités qui sont identifiées et mises en œuvre par les autorités et les communautés locales, l’objectif global étant de renforcer la stabilisation et la cohésion communautaires dans les communautés cibles. Mise en œuvre depuis 2014 dans les régions de Tillaberi, Tahoua, Agadez et Diffa, touchées par le conflit, la NCCI s’étend à la partie sud de Maradi, où la situation sécuritaire ne cesse de se détériorer depuis 2017. La région, qui borde le Nigéria au sud, est confrontée à de nombreux défis.
Ces dernières années, une augmentation des attaques de groupes armés, des conflits intercommunautaires liés aux ressources naturelles comme l’eau et la terre, la traite des personnes et la prolifération des armes ont déstabilisé l’économie de Maradi et accru la vulnérabilité de certains groupes de population, comme les jeunes. « Notre intervention vise à aider au développement et à la mise en œuvre d’une politique de cohésion communautaire inclusive au Niger », a rappelé Herman Nicolai, ambassadeur d’Allemagne au Niger. « Ces dernières années, la NCCI a soutenu la résilience des communautés locales dans les zones fragiles pour mieux absorber les risques et les chocs », a déclaré Barbara Rijks, la Cheffe de mission de l’OIM au Niger. « La participation communautaire est un facteur important de prévention des conflits et permet d’apporter une réponse adaptée aux besoins des populations », ajoute-t-elle.
Lors de la phase précédente de la NCCI, entre juillet 2020 et décembre 2021, 210 comités pour la paix ont été renforcés et/ou créés dans différents villages de Diffa, Tillabéri et Tahoua. Ces comités sont composés de maires, de chefs traditionnels, de femmes et de jeunes leaders qui participent au programme. Au cours de la même période, 180 activités ont été mises en œuvre, notamment des événements sportifs et culturels organisés pour renforcer la cohésion sociale entre les différentes communautés, y compris les communautés d’accueil et les communautés déplacées, ainsi que la réhabilitation d’infrastructures de base telles que des centres de jeunesse et de culture, des salles de réunion pour les autorités locales, des centres de soins de santé et des écoles.
En outre, les opportunités de moyens de subsistance au niveau communautaire sont améliorées, entre autres, par la formation et le don d’équipements (par exemple, des motopompes pour l’irrigation des jardins maraîchers et des équipements pour extraire de l’huile à partir de noix), des travaux rémunérés en espèces et des tricycles (tuk-tuks) pour aider les chauffeurs de taxi à avoir un revenu, car beaucoup ne peuvent plus utiliser de motos en raison de l’état d’urgence. La confiance et la cohésion sociale entre les autorités locales et les communautés sont renforcées grâce à l’utilisation de « pirogues », de petits bateaux à moteur qui permettent des visites régulières de différents services techniques dans les communautés éloignées le long du fleuve Niger.
En janvier 2022, le GFFO a approuvé un montant supplémentaire de 12 millions d’euros pour la poursuite de la NCCI à Tillaberi, Tahoua, Maradi et Diffa pour une période de 18 mois.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Aïssatou Sy, Responsable de l’information publique à l’OIM Niger, Tel : +22780066531, Email : aisy@iom.int.