Communiqué
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L’OIM Ghana et les services de sécurité et de renseignement de l’État s’engagent à renforcer la gestion des données migratoires pour un soutien opérationnel

L’OIM et les services de sécurité et de renseignement de l’État se réunissent pour aborder la question des données migratoires (photo : OIM Ghana/Angela Bortey)

Accra – Le 7 décembre 2022, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) au Ghana a réuni de hauts responsables de divers services de sécurité et de renseignement de l’État pour étudier comment les données migratoires, notamment les données sur les entrées et les sorties, peuvent être utilisées efficacement pour soutenir les opérations de renseignement au Ghana.

Plusieurs services de sécurité et de renseignement utilisent les données relatives aux entrées et aux sorties du territoire national pour soutenir leurs opérations et la gestion des cas. Cependant, l’utilisation limitée des technologies de l’information, notamment des systèmes d’information sur la gestion des frontières, pour faciliter la collecte de données numérisées, pose des défis à la saisie efficace des données migratoires sur les entrées et les sorties, en particulier à travers les frontières terrestres du Ghana.

Pour faire face à ces défis, l’OIM Ghana, en avril 2022, a soutenu le service d’immigration du Ghana (GIS) en mettant en place le système d’information et d’analyse des données sur la migration (MIDAS) à deux frontières terrestres, Hamile (Upper West Region) et Kulungugu (Upper East Region), et travaille actuellement à l’installation du système à quatre autres frontières terrestres.

Cette intervention permet de numériser la collecte de données sur les migrations, notamment les données biométriques et biographiques des personnes qui entrent et sortent à travers ces frontières terrestres. « Les données fournissent des informations sur l’ampleur de la migration restent limitées au Ghana. Le Gouvernement reconnaît l’importance de disposer de données fiables et précises pour faciliter la gestion efficace du lien entre migration et développement », a déclaré M. Dominic Agyemang, Directeur de l’Unité chargée des migrations au Ministère de l’Intérieur. Il a ajouté que « la gestion efficace des frontières nécessite l’identification des personnes et des biens ainsi que la collecte et l’analyse des données pertinentes. »

L’installation de MIDAS a déjà permis d’accroître la disponibilité des données sur les entrées et les sorties. La table ronde a permis de discuter de la manière dont les différents services de sécurité et de renseignement de l’État peuvent exploiter ces données pour renforcer leurs opérations, ainsi que pour améliorer leurs cycles de renseignement et la gestion des cas.

« La réunion d’aujourd’hui a permis aux services de gestion des frontières et aux services de sécurité qui utilisent les données sur les entrées et les sorties de discuter de la coordination inter et intra-agences, pour finalement exploiter ces données migratoires afin de mieux comprendre les tendances de la dynamique migratoire et de soutenir les services de renseignement dans les enquêtes sur les activités criminelles transnationales », a déclaré Nnamdi Iwuora, Gestionnaire principal de programme, Gestion de l’immigration et des frontières, à l’OIM Ghana.

La réunion a confirmé le rôle essentiel des données relatives aux entrées et aux sorties dans les opérations des ministères et des services de sécurité et de renseignement, ainsi que la nécessité d’une coordination avec un plus grand nombre d’agences. Les interventions font partie du projet « Renforcement des frontières Nord de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo » financé par le Bureau des affaires internationales de stupéfiants et de répression du Département d’État américain.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Nnamdi Iwuora, Gestionnaire de programme à l’OIM Ghana, Tél. : +233 302 742 930 Ext. 2401 niwuora@iom.int