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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM intensifie sa réponse d’urgence suite aux graves inondations en Afrique de l’Ouest et du Centre
Genève/Dakar, 25 septembre - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) intensifie ses interventions d’urgence pour venir en aide aux millions de personnes touchées par les graves inondations qui ont frappé l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. L’OIM s’efforce d’apporter une réponse régionale globale et intégrée, en collaborant étroitement avec les autres agences des Nations Unies, notamment le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l’UNICEF et le Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Depuis le début de la saison des pluies, des déluges d’eau ont ravagé des régions entières, faisant plus de 1 500 victimes, affectant 4 millions de personnes et déplaçant plus de 1,2 million d’individus à travers le Burkina Faso, le Cameroun, le Tchad, la Guinée, le Mali, le Nigéria et le Niger.
« Nous n’avions jamais connu d’inondations comme celles de cette année. Elles nous confrontent brutalement aux répercussions des changements climatiques, qui sont de plus en plus importantes dans notre région », a déclaré Sylvia Ekra, Directrice régionale de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale. « Nos équipes travaillent sans relâche sur le terrain pour soutenir les communautés affectées et les autorités locales. Même si nous aidons les pays à mieux se préparer aux situations d’urgence toute l’année, l’ampleur de la situation actuelle exige un financement supplémentaire urgent pour répondre aux besoins immédiats et à plus long terme. »
Au Tchad, l’un des pays les plus durement touchés, plus de 1,5 million de personnes ont été affectées et plus de 164 000 maisons ont été détruites. Les déplacements sont nombreux, en particulier à N’Djamena et dans les régions méridionales le long du fleuve Chari. Les inondations ont dévasté plus de 400 000 hectares de terres arables, ce qui met gravement en péril la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des habitants. L’OIM met toute son expérience à disposition du gouvernement pour répondre à l’urgence, en s’appuyant sur les leçons tirées des inondations de 2022.
Les équipes de réponse rapide aident les autorités locales à évaluer les besoins immédiats grâce à la matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM. L’OIM a également rouvert des sites de déplacement précédemment utilisés pour fournir des abris temporaires et des services essentiels aux victimes, en coordonnant activement les opérations dans le cadre de sa mission de coordination et de la gestion des camps (CCCM).
Dans la région du Lac et à N’Djamena, l’OIM Tchad s’apprête à venir en aide à 7 000 bénéficiaires directs dans le cadre d’une assistance multisectorielle immédiate comprenant 700 abris, l’acheminement d’eau par camion et la réparation de 21 pompes à eau et de 350 latrines.
Au Nigéria, les inondations ont provoqué le déplacement de près de 650 000 personnes. Les pluies torrentielles ont détruit des maisons, des terres agricoles et des infrastructures vitales dans 31 États ; les États d’Adamawa, de Bauchi, de Borno et de Benue étant les plus gravement touchés. L’OIM a alloué 3 millions de dollars par le biais de son Fonds de réponse rapide (RRF) pour fournir une aide d’urgence, tout en travaillant avec des partenaires locaux pour évaluer les besoins supplémentaires.
De son côté, entre juillet et septembre, le Mali a connu son taux de précipitations le plus important depuis 1967, affectant presque toutes les régions et touchant plus de 180 000 personnes. L’OIM et le gouvernement sont venus en aide aux victimes dans les régions les plus affectées de Gao, Ségou et Mopti. L’Organisation aide le gouvernement en fournissant des tentes d’urgence et du matériel pour les abris, ainsi qu’une assistance technique pour la construction de 635 abris. Au 19 septembre, 20 389 victimes des inondations avaient été recensées par l’équipe de la matrice de suivi des déplacements (DTM).
En Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, les inondations ont exacerbé les problèmes sanitaires. La stagnation de l’eau et les mauvaises conditions sanitaires ont augmenté le risque de maladies liées à l’eau telles que le choléra, tandis que les infrastructures endommagées, telles que les routes, ont limité l’accès aux zones touchées, ce qui complique l’arrivée de l’aide humanitaire.
Malgré les efforts déployés, l’ampleur de la catastrophe a révélé des lacunes importantes dans les ressources disponibles pour répondre à l’urgence. La saison des pluies devant se poursuivre jusqu’en novembre, l’OIM lance un appel d’urgence à la communauté internationale afin qu’elle augmente son soutien pour répondre aux besoins croissants.
Les interventions de l’OIM sur le terrain sont rendues possibles grâce au généreux soutien du Bureau d’aide humanitaire (BHA) de l’USAID, du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF), du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères (GFFO) et du Budget supplémentaire japonais (JSB).
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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dakar : Joëlle Furrer, jfurrer@iom.int
Genève : Kennedy Okoth, kokoth@iom.int