Dakar – Le Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre se réjouit de lancer le Festival international du Film sur la Migration (Global Migration Film Festival -GMFF en anglais). Le festival est organisé dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre et se tiendra du 20 novembre au 18 décembre 2021. Le public aura le choix entre 20 films (courts métrages, longs métrages et documentaires) abordant le thème de la migration. Ce festival sera également l’occasion de mettre en évidence les films qui explorent le thème de la violence basée sur le genre.

L’édition 2021 du GMFF en Afrique de l’Ouest et du Centre est organisée pour la deuxième fois dans le contexte de la pandémie de COVID-19. La première édition en 2016, avait répondu aux attentes sur le plan international, avec la diffusion des films dans plusieurs pays, de la Suisse jusqu’aux Philippines. Cette année, 13 pays ont confirmé leur participation au Festival notamment le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Gambie, le Ghana, le Libéria, le Mali, le Nigéria, le Sénégal et la Sierra Leone.

L’objectif du GMFF est de susciter à travers les productions cinématographiques une plus grande attention sur les questions liées à la migration, mais également une meilleure perception et une attitude positive envers les migrants.

 « Il existe un caractère universel incontestable dans ce qui se dit à propos des migrants qui vivent entre leurs lieux d’origine et leurs lieux de destination. L’idée de “chez soi” suscite l’attention et le fait de relater l’expérience des migrants dans des films, nous rappelle que les barrières peuvent être facilement levées et que rien n’est impossible », souligne Tabara Ly, producteur de « Maison Bleue », un des films ayant été sélectionnés.

Pour cette édition, les films ont été sélectionnés par un panel d’experts internationaux du cinéma sous la direction du Professeur, Maguèye Kassé, éminent critique d’art sénégalais. Le film d’ouverture du Festival de cette année est « La forêt de Djibril » (2020) du Burkina Faso, réalisé et produit par Thomas Ceulemans et Saydou Kalaga. Il raconte l’histoire d’un jeune berger sahélien qui cherche désespérément la forêt magique dont son grand-père lui parlait sans cesse.

« L’Organisation internationale pour les migrations se réjouit cette année encore de promouvoir ces chefs-d’œuvre à l’occasion du Festival international du film sur la migration », indique Alpha Seydi BA, responsable régional des médias et de la communication du Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. « L’OIM est toujours fière de s’engager avec les cinéastes pour aider à la compréhension des facettes méconnues de la migration. Tous les cinéastes sélectionnés présentent au public les complexités et les dynamiques de pouvoir autour de la migration en utilisant l’art et en faisant preuve d’une créativité remarquable », a-t-il ajouté.

Pendant le Festival, 14 films seront en lice dans 2 catégories différentes : long métrage et court métrage. Dans chaque catégorie, les 3 meilleurs films seront primés et les lauréats recevront un montant allant de 100 dollars (3^e place) à 1000 dollars (1^re place).

Films sélectionnés pour les longs métrages :

• Agadez Tagadez (Niger)
• Maison Bleue (Sénégal/Belgique)
• Fati’s Choice (Ghana)
• Matares (Algérie/France)

Les films sélectionnés pour les courts métrages sont :

•  La forêt de Djibril (Burkina Faso/Belgique)
• DỌLÁPỌ̀ is fine (Nigéria/Angleterre)
• I like it here (Ghana)
• Hide (Sierra Leone)
• Les Avalés du Grand Bleu (Togo)
• Séga (Sénégal)
• Stay Up (Mali)
• Suñu ekool (Sénégal/Suisse)
• The Lodger (Nigéria/Angleterre)
• The Quest (Sénégal)
• Territories (Algéria/France)

L’édition de cette année a créé également un concours spécial en vue de mettre en valeur les talents des volontaires de « Migrants comme Messagers » (MaM en anglais) de l’OIM. MaM est une campagne de sensibilisation entre pairs, visant à aider les jeunes d’Afrique de l’Ouest à prendre des décisions éclairées en matière de migration. La campagne est menée directement par les volontaires migrants de retour en Côte d’Ivoire, en Gambie, en Guinée, au Libéria, au Nigéria, au Sénégal et en Sierra Leone. Ces volontaires MaM ont soumis plus de 20 films qui seront examinés par le Bureau régional de l’OIM et les lauréats recevront comme Prix du matériel cinématographique.

Les passionnés de cinéma au Sénégal pourront assister aux films sélectionnés selon les dates et lieux suivants :

• Les Avalés du Grand Bleu (Togo)
• Maison Bleue (Sénégal/Belgique)
• Séga (Sénégal)
• Stay Up (Mali)
• The Quest (Sénégal)
   
• Le 20 et 21 novembre à Dakar;
• Le 26, 27 et 28 novembre à Thiès ;
• Le 3, 4 et 5 décembre à Tambacounda ;
• Le 10, 11 et 12 décembre à Ziguinchor.

Les projections de films dans les pays participants, hors du Sénégal, auront lieu dans différents espaces, dans des cinémas aux salles de concert, en passant par les écoles, les universités, les zones difficiles d’accès dans les communautés rurales notamment à Diffa et dans les centres de transit à Niamey (Niger) , ainsi que les zones rurales en Guinée telles que Boké, Mamou, Kankan et Nzérékoré.
 

Pour plus d’informations sur le GMFF édition 2021, veuillez consulter le site de l'OIM Bureau Régional de Dakar pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre.

Contact Presse : Halima Djigo, Responsable régionale des relations avec les médias, hdjigo@iom.int, Tel.: +221 76 369 18 14

À propos de l’OIM :

Créée en 1951, l’OIM (www.iom.int) est la principale organisation intergouvernementale dans le domaine de la migration et travaille en étroite collaboration avec des partenaires gouvernementaux, intergouvernementaux et non gouvernementaux. Avec 173 États membres, 8 autres États ayant le statut d’observateur et des bureaux dans plus de 100 pays, l’OIM s’engage à promouvoir une migration humaine et ordonnée dans l’intérêt de tous. Elle le fait en fournissant des services et des conseils aux gouvernements et aux migrants. L’OIM s’efforce aussi de contribuer à la gestion ordonnée et humaine des migrations, de promouvoir la coopération internationale sur les questions migratoires, d’aider à la recherche de solutions pratiques aux problèmes migratoires et de fournir une aide humanitaire aux migrants dans le besoin, notamment les réfugiés et les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays. La constitution de l’OIM reconnaît le lien entre la migration et le développement économique, social et culturel, ainsi que le droit à la liberté de mouvement. Les domaines d’activités de l’OIM sont : la promotion du droit international de la migration, le débat sur les orientations politiques, la protection des droits des migrants, la santé dans le contexte migratoire ainsi que la dimension genre de la migration.

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web du Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.