Communiqué
Local

L’OIM a organisé un atelier interrégional pour renforcer la coopération sur le retour volontaire et la réintégration durable des migrants en Afrique

L’atelier interrégional de l’OIM a marqué une étape décisive dans la promotion de la coopération en matière de retour volontaire et de réintégration durable. Crédit : OIM/Halima Djigo

L’atelier interrégional de l’OIM a marqué une étape décisive dans la promotion de la coopération en matière de retour volontaire et de réintégration durable. Crédit : OIM/Halima Djigo

L’atelier interrégional de l’OIM a marqué une étape décisive dans la promotion de la coopération en matière de retour volontaire et de réintégration durable. Crédit : OIM/Halima Djigo

Abidjan - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a mené avec succès un atelier interrégional de coordination technique de trois jours en Côte d’Ivoire, du 5 au 7 mars 2024, afin de favoriser la coopération entre les parties prenantes impliquées dans le retour volontaire et la réintégration durable des migrants en Afrique.

L’atelier, organisé dans le cadre des programmes de protection, de retour et de réintégration des migrants (MPRR) en Afrique du Nord et en Afrique subsaharienne financés par l’Union européenne (UE) et les États membres de l’UE, a été vu la participation active des représentants des gouvernements et du personnel de l’OIM de 21 pays africains aux côtés des délégués de l’UE dans des discussions sur la manière de parvenir à une collaboration cruciale et à un dialogue stratégique ciblant les défis et les opportunités au niveau opérationnel et au niveau du système.

« Il est important de poursuivre les efforts de construction de systèmes dans les pays d’origine, visant à consolider les mécanismes nationaux d’orientation pour les migrants de retour, mais aussi l’importance de protocoles bilatéraux clairs et pratiques avec les principaux pays d’accueil », a déclaré Mme Nsikan Simon Essien, Cheffe de l’unité Soutien psychosocial à la Commission nationale pour les réfugiés, les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur du pays (NCFRMI) au Nigéria. « Le présent atelier offre l’espace idéal pour poursuivre ces lignes d’action », a-t-elle ajouté.

Parmi les principaux points abordés au cours de l’atelier, il convient de citer l’amélioration de l’accès des migrants et des migrants de retour à la protection et aux services de base, à l’identité légale et à l’assistance consulaire, ainsi que la prise en compte des priorités en matière de renforcement des capacités, comme la protection des enfants et les mécanismes de coordination au niveau national.

Les discussions ont également porté sur les lacunes en matière de ressources pour le retour volontaire et l’aide à la réintégration et ont exploré des solutions durables conformes aux engagements mondiaux tels que l’objectif 21 du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, ainsi que le Cadre de politique migratoire pour l’Afrique et le Plan d’action (2018-2030) de l’Union Africaine, qui appellent à un renforcement de la coopération internationale et du soutien à la réintégration.

M. Khaled Elnakkady, Chef de l’unité « Migration et lutte contre le trafic » du Comité national de coordination pour la lutte contre la migration irrégulière et la traite des personnes (NCCPIM & TIP) - Égypte, a déclaré que le comité avait finalisé l’élaboration d’un mécanisme national d’orientation pour le retour volontaire et la réintégration, qui prévoit un rôle spécifique pour chaque autorité nationale concernée par la fourniture de services aux migrants de retour afin d’assurer leur réintégration durable, en mettant l’accent sur les services fournis aux enfants de retour, tels que leur réintégration dans les écoles. Il a ajouté que le NCCPIM & TIP a également créé un fonds pour gérer le mécanisme d’orientation et le financer grâce à la coopération avec les donateurs et les organisations internationales.

« Le mécanisme d’orientation national en Éthiopie est mis en œuvre de concert avec les directives nationales relatives à la réintégration (National Reintegration Directive), qui suivent le modèle d’approche intégrée de l’OIM en matière de réintégration. Il vise à aborder la réintégration aux niveaux individuel, communautaire et structurel et est important pour étendre les services de base et l’aide aux migrants vulnérables et aux migrants de retour », a déclaré M. Abel Gebregzihaber, Procureur du Ministère de la Justice.

L’un des principaux résultats de l’atelier a été l’élaboration d’une feuille de route décrivant les priorités en matière de retour volontaire et de réintégration au sein des pays concernés et dans l’ensemble de ceux-ci pour les trois prochaines années. Cette feuille de route contribuera à orienter les efforts collectifs, à renforcer la coordination opérationnelle et à permettre aux parties prenantes d’adopter une approche coordonnée pour plaider en faveur de l’engagement d’un plus grand nombre d’acteurs et de ressources supplémentaires afin de combler les lacunes en matière d’aide au retour et à la réintégration.

L’atelier a permis de souligner une étape cruciale dans les efforts continus de l’UE et de l’OIM pour favoriser des partenariats plus étroits avec et entre les gouvernements, renforçant ainsi son soutien inébranlable aux progrès encourageants des États membres dans la conduite et l’intégration des processus de retour et de réintégration dans le cadre élargi de l’amélioration de la gouvernance des migrations en Afrique.

Cet événement a été rendu possible grâce au soutien financier de l’Union européenne et de ses États membres à travers les programmes MPRR pour l’Afrique du Nord (68 millions d’euros) et l’Afrique subsaharienne (264 millions d’euros).

Pour accéder aux ressources, politiques et pratiques sur la protection des migrants en situation de vulnérabilité, consultez la Plateforme de protection des migrants de l’OIM.

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Bureau régional de l’OIM au Caire : Tamim ELYAN, telyan@iom.int 

Bureau régional de l’OIM à Dakar : Halima DJIGO, hdjigo@iom.int

Bureau régional de l’OIM à Nairobi : Yvonne NDEGE yndege@iom.int

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