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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM relance un appel de plus fonds pour atteindre les migrants et les personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays en Afrique
Genève, le 30 octobre 2024 - Face à l’augmentation du nombre de personnes touchées par la flambée de la variole simienne (mpox), qui se propage dans certaines régions d’Afrique, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) lance un appel de 27,8 millions de dollars pour fournir une protection et un soutien aux migrants, aux personnes déplacées à l’intérieur de leur pays et aux populations en situation de déplacement, contre la maladie, ainsi qu’aux communautés avec lesquelles ils interagissent.
Depuis août 2024, le nombre de cas confirmés en Afrique a fortement augmenté, passant de plus de 2 800 dans 12 pays à plus de 9 300 dans 34 pays au 20 octobre 2024. Cet appel fait suite au premier appel de fonds d’un montant de 18,5 millions de dollars lancé en août 2024 pour une aide d’urgence aux pays touchés en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe.
L’OIM a élargi son plan de préparation et de riposte pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et l’Afrique australe pour en faire un Plan multipays de préparation et de riposte contre la simienne variole pour l’Afrique, couvrant la période de septembre 2024 à février 2025. Ce plan vise à répondre aux besoins de santé des migrants et des personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays par des dépistages, la communication sur les risques et l’engagement communautaire au sein des communautés touchées, par le soutien à la coordination transfrontalière entre les gouvernements et les communautés locales, ainsi que par le soutien aux pays pour renforcer la réponse aux principaux points d’entrée et frontières dans les zones à haut risque en Afrique.
« En mobilisant un soutien pour ce plan, l’OIM sera en mesure d’appuyer la préparation et la riposte de nos États membres et de nos partenaires afin d’endiguer la flambée de cette maladie et de renforcer l’état de préparation », a déclaré la Dre Poonam DHAVAN, Directrice de la Division Migration et Santé de l’OIM.
Le virus, qui se propage par contact étroit avec des personnes infectées, affecte de manière disproportionnée les personnes déplacées à l’intérieur de leurs pays, les migrants et les populations en situation de déplacement vivant dans des communautés transfrontalières, en raison de l’absence de mesures de prévention, de détection et de lutte contre la maladie qui leur sont accessibles. Le risque est encore aggravé par la surpopulation et les mauvaises conditions de vie et de travail.
L’OIM apporte une riposte à la variole simienne depuis l’apparition et la propagation récentes de la maladie au Burundi, en République démocratique du Congo, au Ghana, en Guinée, au Kenya, au Nigéria, au Rwanda, en Afrique du Sud, en Ouganda, en Zambie et au Zimbabwe. Plus de 1 047 900 dépistages ont été effectués en RDC, en Guinée et en Ouganda pendant plus de quatre mois. Près de 2 300 agents de gestion des frontières et agents de santé communautaires ont été formés à la détection précoce et à la gestion des cas au Burundi, en République démocratique du Congo, au Kenya, en Libye, au Mozambique, au Soudan du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe. En RDC, au Mozambique et en Ouganda, l’OIM a diffusé des messages de sensibilisation sur la variole simienne auprès de plus de 27 500 personnes depuis juin 2024.
En République démocratique du Congo, le pays le plus touché du continent, l’OIM renforce la lutte contre la variole simienne dans les zones à haut risque en soutenant la communication sur les risques et l’engagement communautaire dans les camps de déplacés, et a formé plus de 80 agents de santé communautaires et dirigeants communautaires pour la sensibilisation dans les camps.
Le plan de riposte de l’OIM cherche à répondre aux vulnérabilités sanitaires urgentes exacerbées par la forte mobilité sur le continent. Cependant, malgré l’action de l’OIM, le déficit de financement est considérable, avec seulement 1 million de dollars obtenus sur les 18,5 millions de dollars. Sans soutien supplémentaire, les activités cruciales aux points d’entrée risquent d’être perturbées. L’OIM lance un appel aux donateurs internationaux, aux gouvernements et aux partenaires pour qu’ils soutiennent la riposte à la variole simienne afin de protéger la santé et le bien-être des communautés touchées par les migrations.
Note au responsable de publication
Le plan de riposte de l’OIM est élaboré en coordination avec le Centre africain de Contrôle et de Prévention des maladies (CDC Afrique) et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Le dernier rapport de situation est accessible ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Dorothy Njagi, dnjagi@iom.int