Communiqué
Local

L’OIM s’engage à promouvoir la réintégration sensible au genre

Des délégués de 17 pays d’Afrique subsaharienne se sont réunis à Accra pour discuter de la réintégration sensible au genre. OIM Ghana/Juliane Reissig

Kwaku Yeboah, du Centre ghanéo-européen pour l’Emploi, la Migration et le Développement de la GIZ, s’adressant aux participants. OIM Ghana/Juliane Reissig

Fatou Diallo Ndiaye, Cheffe de mission de l’OIM Ghana, prononçant l’allocution d’ouverture. OIM Ghana/Juliane Reissig

Les acteurs de la migration de 17 pays d’Afrique subsaharienne discutant des approches de réintégration sensibles au genre. OIM Ghana/Juliane Reissig

Dakar – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Gouvernement fédéral allemand, par l’intermédiaire de son Ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement (BMZ), avec le soutien de la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ, agence de coopération internationale allemande pour le développement), ont présenté au niveau régional l’étude de recherche intitulée « Gendered Reintegration Experiences and Gender Sensitive/Responsive/Transformative Approaches to Reintegration » lors d’un atelier de deux jours les 27 et 28 septembre 2023 à Accra, au Ghana.

Les participants ont discuté des défis actuels et ont échangé de bonnes pratiques et des recommandations pour promouvoir la programmation et le plaidoyer concernant les approches de réintégration durable sensibles et transformatrices en matière de genre. Les résultats de l’étude, ainsi qu’un récent projet de recherche de l’Université de Fribourg sur le genre, la migration de retour et la réintégration en Gambie, en Guinée et au Sénégal, ont montré que les expériences de retour et de réintégration sont fortement liées au genre et influencées par celui-ci, et que les rôles binaires traditionnels du genre peuvent souvent entraîner un traitement discriminatoire au cours du processus de réintégration.

« En tant que partenaire dans le domaine de la migration et de la réintégration, la GIZ s’est engagée à accroître la sensibilisation à la réintégration sensible au genre. Les résultats de l’étude sur la réintégration sensible au genre contribueront à combler les lacunes existantes en matière de données et de connaissances », a déclaré Kwaku Yeboah, du Centre ghanéen-européen pour l’Emploi, la Migration et le Développement de la GIZ au Ghana. Il est essentiel de combler le fossé entre la disponibilité des données, des connaissances et des faits, et de créer des espaces de réflexion pour les spécialistes et les décideurs politiques afin d’identifier des solutions pour une programmation de la réintégration qui tienne compte du genre et qui soit transformatrice.

L’atelier a permis de peaufiner des recommandations pratiques visant à améliorer l’aide à la réintégration au niveau individuel, communautaire et structurel, tout en répondant aux défis actuels en matière de protection et aux vulnérabilités auxquelles sont confrontés les migrants de retour, quel que soit leur genre. « L’étude révèle un besoin urgent de solutions sensibles au genre dans notre travail. En partenariat avec le Gouvernement du Ghana, nous nous efforçons d’améliorer la vie des migrants que nous servons par le biais d’une aide à la réintégration sensible et transformatrice en matière de genre, afin de veiller à ce qu’aucune femme migrante ne soit laissée pour compte », a déclaré Fatou Diallo Ndiaye, Cheffe de mission de l’OIM au Ghana.

L’atelier a réuni des spécialistes de la réintégration de 17 pays d’Afrique subsaharienne, notamment le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, l’Éthiopie, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, le Soudan, le Tchad et le Togo. Il a été soutenu par le BMZ et la GIZ ainsi que par l’Union européenne dans le cadre du Programme de protection, de retour et de réintégration des migrants en Afrique subsaharienne (MPRR-SSA). En 2022, l’OIM a fourni de l’aide à plus de 33 000 migrants (80 % d’hommes, 20 % de femmes) pour leur retour en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale, précisément au Mali, en Guinée, au Nigéria, au Niger et en Côte d’Ivoire, qui sont les principaux pays d’origine de la région en termes de nombre de migrants aidés.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Iliana Flores, Responsable du soutien à la gestion des connaissances, Siège de l’OIM, à l’adresse ilflores@iom.int.

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