Dakar - Un mois après la Journée mondiale de l’enfance et au lendemain de la Journée internationale des migrants célébrées respectivement chaque année dans le monde entier les 20 novembre et 18 décembre, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et les Organisations non gouvernementales internationales Save the Children et Terre des hommes Lausanne s’associent pour rappeler l’importance de protéger les enfants en mobilité.

On dénombre plus de 11 millions d’enfants en situation de mobilité en Afrique de l’Ouest et du Centre. Certains sont forcés au déplacement, d’autres migrent à la recherche d’opportunités économiques, sociales ou culturelles. Bien que la migration soit un facteur de développement important, il arrive que des personnes malintentionnées, agissant seules ou en réseau, viennent briser les perspectives des enfants et jeunes migrants. Dès lors, elles transforment des opportunités en situations d’abus ou d’exploitation, voire de traite de personnes. Ces personnes abusent de la situation de vulnérabilité des enfants et jeunes migrants et les contraignent parfois à réaliser des travaux dangereux ou forcés.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, l’OIM, Save the Children et Terre des hommes travaillent en étroite collaboration avec les autres agences du Système des Nations Unies, la Société Civile, les gouvernements et les communautés afin de protéger tous les enfants en mobilité. Grâce au financement du Fonds Fiduciaire d'Urgence de l’Union européenne pour l'Afrique (FFUE), les deux organisations et leurs partenaires respectifs ont assisté près de 15 000 enfants en mobilité depuis 2017.

« Nous travaillons avec et pour les enfants afin de promouvoir et défendre leurs droits fondamentaux. Toutes nos interventions sont guidées par la promotion de leur intérêt supérieur, leur participation, développement et survie ainsi que la non-discrimination » explique Claire Laroche, Chargée de Protection pour l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants au Sahel et Lac Tchad. Elle poursuit : « Grâce à l’Initiative conjointe nous avons pu renforcer et créer des partenariats clés permettant de garantir une plus grande protection des enfants migrants le long des principales routes migratoires de la région ».

« Nous accompagnons les enfants et les jeunes qui se déplacent à l’intérieur des frontières nationales et/ou au niveau sous-régional, en compagnie de leurs familles ou seul·es, grâce à des services d’assistance différents et adaptés à leurs besoins spécifiques, tels que l’appui psychosocial, l’alimentation, les soins médicaux, les kits d’hygiène et vestimentaires, un hébergement temporaire, tout en respectant leur intérêt supérieur » explique Israel Santos, Responsable Régional du Consortium PROTEJEM, financé par le FFUE et mis en œuvre par Save the Children et Terre des hommes Lausanne en Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée et Sénégal.

Toutefois, ces initiatives doivent être soutenues par un engagement continu de la part de tous les acteurs concernés, tels que les autorités gouvernementales, la société civile, les bailleurs et autres partenaires au développement, afin de favoriser une migration sûre et ordonnée. Il est tout autant primordial de continuer à investir dans cette thématique pour éviter l’exposition des enfants à la violence, aux abus, aux mauvais traitements et à l’exploitation le long des routes migratoires tout en garantissant leur accès aux services de base.

Pour plus d'informations, veuillez contacter

OIM : Claire LAROCHE, Chargée de Protection, claroche@iom.int et Abdoulaye SOUKOUNA, Relations Médias, asoukouna@iom.int

Save the Children : Israel SANTOS, Coordinateur régional du PROTEJEM israel.santos@savethechildren.org

Terre des hommes Lausanne : Jara CAMPELO PRIETO, Migration Manager for Africa, jara.campelo@tdh.ch