Communiqué
Global

Pour les pays d'Afrique de l'Ouest, la libre circulation des personnes est une priorité absolue

La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) estime que des politiques migratoires alignées doivent être appliquées de manière effective par les agents frontaliers afin de faciliter la libre circulation tout en combattant la traite des personnes. Photo : Jorge Galindo/IOM

Abuja – La libre circulation des personnes et des biens et la lutte contre la traite des êtres humains doivent être des priorités absolues en matière de politiques, ont convenu les membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) lors de discussions organisées avec le soutien de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Réseau des Nations unies sur les migrations et de l'Union africaine.  

Durant trois jours de consultations à Abuja cette semaine, les membres de la CEDEAO ont eu pour la première fois l’occasion d'évaluer collectivement les progrès réalisés dans la mise en œuvre des objectifs du Pacte mondial sur les migrations et de décider des recommandations clés à soumettre au Forum d'examen des migrations internationales de l'an prochain.   

La gouvernance intégrée des migrations doit être un objectif clé et Ambrose Dery, Ministre de l'intérieur du Ghana et Président de l'Autorité des chefs d'État et de gouvernement de la CEDEAO, a déclaré qu'il était essentiel que les nations africaines s'attaquent à la traite des personnes et à ses conséquences dévastatrices sur les migrants.   

« Les récits ignobles diffusés par les médias internationaux concernant l'esclavage des migrants, ainsi que les mauvais traitements infligés aux jeunes domestiques africains dans certains États du Golfe, appellent à une réflexion sur les mesures appropriées à prendre en vue de trouver une solution durable à ce problème persistant qui est responsable de la mort de jeunes Africains. Sans eux, le continent ne peut construire un avenir prospère et pacifique », a déclaré M. Dery. « Au Ghana, la contribution des migrants joue un grand rôle dans le façonnement de notre développement national. »  

Les gouvernements doivent s'attaquer aux causes profondes de la traite et garantir la libre circulation des personnes de manière sûre, ordonnée et digne. Les représentants de la CEDEAO ont souligné la nécessité de s’unir et d'aligner les approches pour prévenir et combattre le trafic illicite de migrants et la traite des personnes afin de promouvoir une gestion des migrations fondée sur les droits.  

Lors de la réunion, qui s'est achevée jeudi, il a également été dit que les politiques doivent être appliquées de manière effective par les agents frontaliers pour faciliter la libre circulation tout en combattant la traite des personnes.  

Aissata Kane, conseillère régionale principale de l'OIM pour l'Afrique subsaharienne, a déclaré que le Pacte mondial sur les migrations était un document multilatéral historique. « Il vise à catalyser et à stimuler le soutien et l'aide combinés pour relever les défis juridiques et humanitaires de la migration et favoriser ses retombées sociales, culturelles et économiques positives au sein et en dehors de la région de la CEDEAO ».  

L'OIM œuvre avec toutes les parties prenantes aux niveaux intergouvernemental et national, ainsi qu'au sein du Réseau des Nations Unies sur les migrations, afin de promouvoir une libre circulation sûre, ordonnée et digne des personnes et des échanges économiques entre les États membres de la CEDEAO.  

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Pour plus d'informations, veuillez contacter : 

BA Alpha Seydi, Médias et Communications, Bureau régional de l'OIM pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale, Tel : +221 764477001, Email : aba@iom.int

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