Communiqué
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Sierra Leone : l’OIM et le Gouvernement examinent le projet de rapport d’évaluation sur l’intégration de la mobilité humaine dans l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques de catastrophes

Photo de famille avec les différentes parties prenantes

Freetown – Le 27 septembre 2022, les parties prenantes des secteurs de la migration, de l’environnement et de la réduction des risques de catastrophes en Sierra Leone se sont réunies pour examiner le projet de rapport d’évaluation sur l’intégration de la mobilité humaine dans l’adaptation au changement climatique et la réduction des risques de catastrophes dans le pays.

L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pilote un outil d’évaluation intégrée de la mobilité humaine pour la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques en Sierra Leone, appuyé par le projet régional de l’OIM intitulé « Mise en œuvre des politiques globales sur les migrations environnementales et les déplacements liés aux catastrophes en Afrique de l’Ouest », avec le soutien du Gouvernement français. En pilotant cet outil, l’OIM vise à évaluer et à renforcer les capacités du Gouvernement de la Sierra Leone en matière de migration environnementale et de déplacement lié aux catastrophes et à perfectionner l’outil à travers le dialogue.

Récemment, une série d’entretiens ont été menés avec les parties prenantes concernées au sein des ministères, départements, autorités locales et agences des Nations Unies, actives dans les domaines de la mobilité humaine, de l’environnement, du changement climatique et de la réduction des risques de catastrophes en Sierra Leone. Lors de l’atelier, les résultats préliminaires de l’évaluation ont été présentés aux parties prenantes en vue d’un examen technique.

Dans son discours, Christos Christodoulides, Chef de bureau par intérim à l’OIM en Sierra Leone, a déclaré : « la Sierra Leone, comme beaucoup d’autres pays, n’est pas exempte d’événements climatiques extrêmes et de catastrophes qui affectent sa population tout au long de l’année et plus particulièrement pendant la saison des pluies. La rationalisation des politiques et des structures, y compris l’allocation de ressources pour le renforcement des capacités dans le contexte de la réduction des risques de catastrophe et de l’adaptation au changement climatique, aidera à relever certains des défis rencontrés en matière de mobilité humaine dans le contexte des événements climatiques extrêmes, tant au niveau national que local ».

« Les contributions des parties prenantes recueillies aujourd’hui serviront de base pour améliorer l’évaluation intégrée de la mobilité humaine pour la réduction des risques de catastrophes et l’adaptation aux changements climatiques », a ajouté Christos Christodoulides.

Alfred Tejan Jondie, représentant l’Agence de protection de l’environnement (EPA), a déclaré que, même s’ils ne se produisent pas à grande échelle, les déplacements ou les migrations s’effectuent en Sierra Leone dans le contexte des effets du changement climatique. Il a également cité les îles Plantain et Yealiboya comme exemples de communautés directement menacées par la dégradation de l’environnement.

« L’évaluation réalisée par l’OIM met en lumière les questions liées au changement climatique et à la migration environnementale dans le pays », a indiqué M. Jondie.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Alfred Fornah, Assistant en communication et relations publiques à l’OIM Sierra Leone, email : afornah@iom.int.

SDG 13 - MESURES RELATIVES À LA LUTTE CONTRE LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES