Freetown- L’Organisation internationale pour les migrations a organisé un atelier de renforcement des capacités de 3 jours (7-9/22) sur la mobilité humaine dans le contexte des catastrophes, du changement climatique, de la dégradation de l’environnement et de la réduction des risques de catastrophe. L’atelier a été facilité par l’OIM Sierra Leone et une équipe d’experts de la division Migration, Environnement et Changement climatique (MECC) du siège de l’OIM et du Bureau régional de Dakar.

La formation visait à fournir aux agents gouvernementaux travaillant sur les questions de migration/environnement une compréhension de la mobilité humaine dans le contexte du changement climatique, des catastrophes et de la dégradation de l’environnement. Elle leur a également offert l’opportunité de renforcer leurs capacités à identifier des solutions tant au niveau national que régional.

Lors de l’atelier, le Directeur adjoint de l’Agence nationale de gestion des catastrophes (NDMA), M. John V. Rogers, tout en soulignant l’importance de la formation, a indiqué que les questions relatives au changement climatique, à la réduction des risques de catastrophe et à la migration sont très importantes, de sorte que la gestion des catastrophes est un concept très essentiel pour la protection des personnes dans le pays. Il a également expliqué qu’ils se sont rendu compte au fil du temps de l’augmentation du niveau de la mer. « L’élévation du niveau de la mer affecte les îles de la Sierra Leone, certaines îles sont presque en train de disparaître et il arrivera un moment où nous commencerons à avoir des réfugiés climatiques dans le pays », a-t-il ajouté.

Le Directeur adjoint de la NDMA a également mis l’accent sur l’île de Yeliboya, qui est une zone importante où les moyens de subsistance de la population sont liés à la pêche. Il a déclaré qu’il est clair maintenant que 60 % de l’île est cédée à la mer. « Dans ce contexte, comment pouvons-nous nous attacher à la réduction des risques tout en sachant qu’un certain niveau de coopération doit avoir lieu ? C’est pourquoi notre coopération et notre partenariat stratégique avec l’OIM pour aborder les questions liées à la migration environnementale sont très importants », a-t-il déclaré.

Dans sa déclaration, le Chef des programmes de l’OIM en Sierra Leone, Ludvik Girard, a déclaré que l’OIM pilotait un outil d’évaluation de la mobilité humaine intégré à la réduction des risques de catastrophes et à l’adaptation au changement climatique en Sierra Leone et que la formation était dispensée dans le cadre de cette initiative qui est soutenue par le projet régional de l’OIM intitulé « Mise en œuvre de politiques mondiales sur les migrations environnementales et les déplacements dus aux catastrophes en Afrique de l’Ouest » avec des fonds du Gouvernement français. « Nous nous réjouissons de soutenir et de développer les partenariats stratégiques avec nos partenaires gouvernementaux sur ces questions », a déclaré M. Ludvik.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Alfred Fornah, Assistant chargé de la communication et des relations publiques à l’OIM Sierra Leone, Email : afornah@iom.int.