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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
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Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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Ghana 18 Août 2023 – À la frontière, dans la ville de Paga, au nord du Ghana, vêtue d’une blouse blanche, de gants en latex et munie d’un thermomètre, Flora et ses assistants s’apprêtent à accueillir un nouveau bus de passagers pour un contrôle sanitaire.
Agent de santé publique et mère de deux enfants, elle est titulaire d’un master en santé publique. Prévenante, mais stricte, elle est chargée de contrôler l’état de santé des voyageurs qui entrent dans le pays aux points d’entrée. Avec son équipe, elle s’occupe également de la communauté frontalière et des agents travaillant à la frontière. Dans son travail, elle encourage fortement la coopération interagences et la coopération transfrontalière, ce qui favorise un meilleur accès à l’information afin de répondre aux besoins des voyageurs et de traiter tout problème de santé publique au point d’entrée. À ce titre, elle suit quotidiennement les conditions sanitaires prévalant dans la zone frontalière en coordination avec les autorités locales et centrales compétentes au Ghana et avec ses homologues de l’autre côté de la frontière, au Burkina Faso.
« Assurer la santé publique dans une commune éloignée de la capitale est une vocation et j’ai le privilège de servir les membres de la communauté ici à Paga. Je veux simplement faire une différence et avoir un impact significatif partout où l’on me demande de travailler », déclare-t-elle.
Passionnée par son travail, elle veille, avec une équipe de responsables de l’hygiène environnementale et d’infirmières de santé communautaire, à ce que les mesures de santé et de sécurité publiques soient strictement respectées dans la zone frontalière. Qu’il s’agisse des membres de la communauté ou des voyageurs qui traversent la frontière pour diverses raisons, rien n’échappe à la vigilance de Flora. En tant qu’agent à la frontière, elle se consacre à faciliter la circulation transfrontalière en toute sécurité et utilise une plateforme communautaire pour recueillir des informations auprès de la communauté afin d’évaluer les conditions sanitaires et de rédiger ses rapports
Cependant, ces tâches ne sont pas toujours faciles, étant donné les difficultés rencontrées dans le passé en raison du manque d’installations. Bien qu’il reste encore des besoins à satisfaire, elle affirme que le soutien de l’OIM à travers le programme Immigration et Gouvernance des Frontières (IBG) a été d’une grande importance pour renforcer les capacités opérationnelles des services de santé au port de Paga, en particulier au plus fort de la crise de COVID-19. Flora se souvient des défis considérables auxquels elle et son équipe ont été confrontées pendant la crise, notamment en ce qui concerne la perception de la pandémie par la communauté et l’impact que le manque d’accès aux zones difficiles à atteindre a eu sur les conditions physiques et psychologiques des personnes. Le soutien apporté par l’OIM, en termes d’infrastructures, d’équipements et de formation, a été déterminant pour lui permettre, ainsi qu’à ses collègues, de continuer à assurer efficacement la sécurité et le bien-être des communautés frontalières.
Flora affirme que les infrastructures fournies par l’OIM ont contribué à améliorer ses conditions de travail et des installations d’accueil ainsi qu’à faciliter l’accès des voyageurs, ce qui a permis de réduire le risque d’infection et de renforcer la prévention et le contrôle des maladies. « Nous avons travaillé avec l’OIM pour agrandir l’unité d’isolement, ce qui nous a permis d’augmenter notre capacité de 2 à 6 patients », ajoute-t-elle.
En marchant dans une allée entre deux bâtiments pour rejoindre son bureau, elle parle avec enthousiasme de l’étroite collaboration de son équipe avec d’autres agences frontalières, en particulier avec le service d’immigration du Ghana (GIS). Leur collaboration a été renforcée par les formations conjointes proposées par l’OIM qui ont aidé les agents aux frontières à développer une vision commune et une approche intégrée pour renforcer la sûreté et la sécurité dans la zone frontalière au Ghana. Elle est également reconnaissante de l’engagement des communautés par le biais de la plateforme commune de partage d’informations, qui a permis à son équipe de forger un lien solide avec les membres de la communauté. Pour illustrer la réussite de ce travail d’équipe, elle explique que « grâce à la plateforme communautaire, les volontaires et les chefs de communautés ont été informés de la récente épidémie d’anthrax dans la région, et l’information a été rapidement diffusée au sein de la communauté qui s’est immédiatement conformée aux instructions sanitaires », indique-t-elle.
Avec un grand sourire, elle salue les efforts actuels, mais en tant qu’agent de santé dans une communauté frontalière à la recherche de meilleurs résultats, Flora est favorable à un soutien accru pour assurer la préparation et l’aide immédiate aux communautés en cas de crise.
Written by Moustapha Kalil Ouattara, Communications Consultant at the IOM Regional Office for West and Central Africa, kouattara@iom.int