Morowa est une infirmière ghanéenne qui pensait se rendre au Liban pour améliorer sa vie et celle de sa famille. Elle a survécu aux abus et aux violences infligés par des trafiquants.

« Je travaillais comme infirmière au Ghana lorsqu'un ami m'a présenté à un agent de recrutement qui m'a assuré pouvoir me fournir un emploi mieux rémunéré au Liban. »
« Je suis la principale personne à subvenir aux besoins de ma famille, j'ai donc décidé d'accepter l'offre de l'agent. Je pensais à l'avenir de ma famille et comme les choses n'allaient pas bien dans mon pays, j'ai décidé de prendre ce risque. »
« À mon arrivée au Liban, mon passeport a été confisqué et j'ai été forcée à travailler gratuitement comme aide-soignante auprès d’une femme âgée. La famille qui m'exploitait me maltraitait physiquement alors je me suis enfuie. »
« Une femme m'a trouvée dans la rue et m'a proposée de rester chez elle. Dans sa maison, on m'a obligée à me prostituer. On a menacé de me livrer à la police si je refusais. Ce cycle d'abus m'a presque fait perdre l'espoir de revoir un jour ma famille. »
« J'ai fini par trouver le courage de m'échapper et j'ai pu contacter une ONG qui m'a mise en contact avec le fonds d'aide d'urgence aux victimes (EVA) de l'OIM. Une fois que j'ai expliqué ma situation, EVA a fait le nécessaire pour mon retour au Ghana. »
« EVA m'a fourni une aide à la réintégration afin que je puisse ouvrir un petit magasin pour soutenir ma famille. Mon rêve est de poursuivre mes études dans le domaine de la santé afin de décrocher un meilleur emploi au Ghana. »

Avec le soutien de l'OIM Ghana par le biais du Fonds d'assistance d'urgence aux victimes (EVA), financé par le Bureau du Département d'Etat Américain de contrôle et de lutte contre la traite des personnes, Morowa a pu retourner au Ghana et recevoir une aide à la réintégration pour entrevoir un futur meilleur.

SDG 10 - INÉGALITÉS RÉDUITES