-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir une migration humaine et ordonnée qui profite à tous. L'OIM est présente en Afrique de l'Ouest et du Centre depuis 1998.
À propos
À propos
OIM Global
OIM Global
-
Notre travail
Notre TravailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales
Priorités transversales
- Où travaillons nous
- Agir
- Données et ressources
- 2030 Agenda
Clôture du projet « Jeunes et Paix » : 2.050 jeunes engagés dans des initiatives économiques et culturelles afin de renforcer la cohésion sociale
Ouagadougou - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) ont organisé à Ouagadougou, un atelier de clôture du projet Appui à la mobilisation des jeunes, acteurs de la cohésion sociale et de la paix dans les régions du Centre-Nord et du Sahel du Burkina Faso, dénommé Projet « Jeunes et Paix ».
Financé par le Fonds de Consolidation de la Paix (PBF), ce projet a été mis en œuvre entre 2019 et 2021, conjointement par l’OIM et le HCR, en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso, avec pour objectif principal de contribuer à la cohésion sociale et la paix dans les régions du Centre-Nord et du Sahel, notamment les localités de Kaya, Barsalogho, Dori et Gorom-Gorom. L’objectif est de répondre aux priorités du pays telles que définies par l’axe 4 de la stratégie du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF) élargi, relatif au « renforcement des bases de la résilience des populations et des territoires ».
Ce projet également dénommé « Jeunes et Paix » vise ainsi à développer une culture de paix et de cohésion sociale entre les personnes déplacées internes, les réfugiés et les communautés hôtes. Pour y parvenir, 100 groupes mixtes composés de 2.050 jeunes issus des communautés hôtes, des personnes déplacées internes et des réfugiées ont été constitués en associations et ont bénéficié d’un accompagnement technique et d’une subvention pour mettre en œuvre des initiatives économiques conjointes. Ce projet a été exécuté en collaboration étroite avec les autorités locales, les services techniques déconcentrés, les représentants des communautés cibles regroupés au sein de comités de sélection et de suivi.
Dans ses mots de bienvenue prononcés aux noms du HCR et de l’OIM, la Représentante, Chef de Mission de l’OIM au Burkina Faso, Aissatou Guisse Kaspar a souligné « le rôle des jeunes et des femmes pour construire des dialogues communautaires de manière inclusive qui ont touché plus de 60.000 personnes sur divers thèmes contribuant à réduire la méfiance souvent manifestée à l’endroit des personnes déplacées ».
Selon elle : « Au-delà des opportunités économiques créées par le projet, ces espaces de collaboration entre jeunes ont surtout servi à sensibiliser davantage sur le sort des personnes déplacées afin de déconstruire certains stéréotypes et préjugés souvent portés à leur égard ». Cette rencontre a réuni l’ensemble des parties prenantes du projet, notamment les autorités gouvernementales, les acteurs régionaux et locaux venus du Centre-Nord et du Sahel ainsi que des représentants de services étatiques déconcentrés qui ont pu discuter sur les résultats, les bonnes pratiques ainsi que les enseignements tirés de cette expérience. Sur la base de l’évaluation finale qui a été conduite, 95% des bénéficiaires considèrent que « les actions du projet ont contribué au rapprochement et au raffermissement du vivre-ensemble ».
Il ressort des discussions tenues lors de cet atelier que le projet a largement atteint ses objectifs. Ces acquis engrangés, ainsi que les résultats encourageants obtenus durant ce projet ont eu un effet catalyseur à travers la mobilisation de ressources additionnelles de la part de l’Agence Suédoise de Coopération et de développement International (ASDI). Ceci va permettre de poursuivre et de consolider cette action de résilience et d’autonomisation des groupes vulnérables dans les régions prioritaires du Sahel et du Nord.
Pour plus d’informations veuillez contacter : Carine Bonduelle, chargée de communication et de plaidoyer à l’OIM : carbonduelle@iom.int
Moussa Bougma, chargé de communication au HCR : bougma@unhcr.org