Communiqué
Local

Prévention de l'extrémisme violent : L’OIM et ses partenaires s'investissent dans un programme transfrontalier au Benin, Burkina Faso et au Togo

L’ensemble des parties prenantes a été associé à la planification des activités du projet. OIM 2024 Burkina Faso / Vincent Kiendrebéogo 

Ouagadougou – Au Burkina Faso, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) maintient son engagement aux côtés des autorités dans leurs efforts pour la prévention des conflits et de l’extrémisme violent. 

Les 30 et 31 janvier 2024, l’OIM au Burkina Faso et ses partenaires de terrain se sont réunis à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est du pays, pour un atelier marquant officiellement le démarrage des activités de la deuxième phase du « Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Benin, du Burkina et du Togo » en abrégé PEV 2. 

Ce projet est mis en œuvre par l’OIM et le PNUD dans la zone transfrontalière entre les trois pays pour renforcer la résilience socioéconomique des communautés transfrontalières tout en appuyant les mécanismes nationaux de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent ainsi que la promotion de la cohésion sociale. 

Pour la partie burkinabè réunie à cet atelier, il était question de faire la planification des activités du projet pour l’année 2024. L’atelier a donc réuni les autorités régionales notamment le Secrétaire Général représentant le Gouverneur de la région du Centre-Est, les Hauts-Commissaires des provinces du Boulgou et du Koulpélogo, des responsables de services techniques, des leaders communautaires y compris des jeunes et des femmes. 

Ainsi, les deux jours de réflexion et d’échanges ont permis aux autorités régionales et à l’ensemble des parties prenantes de mieux cerner le travail attendu des différents acteurs et de finaliser le plan de mise en œuvre et jeter les bases d’une meilleure coordination de cette deuxième phase du projet au bénéfice des communautés cibles. 

Au Burkina Faso, la phase 2 « Programme d’appui à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent dans les zones frontalières du Benin, du Burkina et du Togo » intervient dans un contexte de montée de l’extrémisme avec des menaces sérieuses pour la paix et le vivre-ensemble entre les différentes communautés. La mise en œuvre de ce programme devrait alors permettre de renforcer la résilience des populations dans la zone cible à savoir la zone des trois frontières entre les trois pays concernés. Les actions envisagées permettront également d’offrir des solutions à la vulnérabilité de certaines franges de la population avec un renforcement des capacités des différentes structures étatiques impliquées.  

Pour le Coordonnateur du programme de Stabilisation communautaire, Ousmane Niang qui a représenté la Chef de Mission de l’OIM au Burkina Faso, « des jeunes et des femmes seront identifiés et bénéficieront d’un ensemble de formations en entrepreneuriat pour leur permettre de développer des activités génératrices de revenus et de renforcer leur résilience. L’autre aspect important, c’est de faciliter une collaboration entre les trois pays autour des mécanismes de prévention et de gestion des conflits ». 

Ainsi, en mettant en œuvre ce programme au Burkina Faso, l’OIM s’inscrit dans la dynamique du nexus Humanitaire-Paix-Développement, conformément à l’engagement du Système des Nations Unies dans le pays, tout en s’alignant parfaitement sur les priorités actuelles du gouvernement du Burkina Faso. 

 « Au Burkina Faso, ce programme répond également aux priorités du Plan d’Action de la Transition 2022 – 2025 ainsi que du Plan d’Action Intérimaire du Système des Nations Unies (UNIDAP 2023 -2025) pour accompagner le gouvernement à atteindre les Objectifs de Développement Durable en mettant l’accent sur la cohésion sociale et la réconciliation comme moyen d’assurer un lien solide entre l’humanitaire, le développement et la paix », a déclaré Sayouba Sawadogo, Secrétaire Général de la région du Centre-Est représentant le Gouverneur de la région. 

« C’est l’occasion pour moi de réitérer mes remerciements au Système des Nations Unies et particulièrement à l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) pour leur accompagnement au Burkina Faso dans la promotion et la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », a ajouté Sayouba Sawadogo. 

Ce projet financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations Unies (PBF) d’une durée de 24 mois est la preuve d’un engagement commun à contribuer à la résolution de la problématique de l’extrémisme violent et aux efforts du gouvernement burkinabè pour consolider la paix et promouvoir la cohésion sociale.  

***

Pour toute information supplémentaire sur le projet, veuillez contacter :

M. Ousmane NIANG, ouniang@iom.int Coordonnateur du programme Stabilisation communautaire à l’OIM Burkina Faso. 

SDG 11 - VILLES ET COMMUNAUTÉS DURABLES
SDG 16 - PAIX, JUSTICE ET INSTITUTIONS EFFICACES
SDG 8 - TRAVAIL DÉCENT ET CROISSANCE ÉCONOMIQUE